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EN DIRECT. Les observateurs de l'OSCE peinent à accéder au site du crash

Au lendemain du crash d'un Boeing malaisien avec 295 personnes à bord, à la frontière entre la Russie et l'Ukraine, les observateurs de l'OSCE vont tenter de déterminer l'origine du tir qui a abattu l'avion.

18 juil. 2014, 19:54
Des effets personnels des passagers du Boeing 777 de Malaysian Airlines ont été récupéré par les secouristes.

Un avion de ligne de la Malaysian Airlines a été abattu jeudi 18 juillet, alors qu'il effectuait la liaison Amsterdam - Kuala Lumpur, vraisemblablement par un missile sol-air au-dessus de l'est de l'Ukraine. Aucun des 280 passagers et 15 membres d'équipage n'a survécu. Kiev et Moscou s'accusent mutuellement. La Communauté internationale appelle à une enquête rapide et un cessez-le-feu immédiat.

19h54. Les observateurs peinent à accéder au site du crash

Les observateurs de l'OSCE n'ont pu établir un corridor de sécurité pour accéder au site où s'est écrasé jeudi le Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine, a déploré le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

"Ils n'ont pas eu les possibilités d'accès qu'ils attendaient. Ils n'ont pas la liberté de mouvement nécessaire pour faire leur travail. Le site n'est pas bouclé", a déclaré Thomas Greminger par téléphone à Reuters.

Le diplomate suisse a précisé qu'une équipe de 17 observateurs de l'OSCE était restée sur place 75 minutes vendredi et avait finalement décidé de retourner à Donetsk. Elle tentera samedi de revenir sur les lieux où l'appareil s'est écrasé.

La zone est contrôlée par les séparatistes prorusses.

17h43. Le carnet d'entretien du Boeing était "en ordre"

L'avion avait "un carnet d'entretien en ordre", a déclaré Malaysia Airlines. "La dernière vérification technique a été effectuée le 11 juillet (...) Cet appareil a volé pendant dix-sept ans".

"Tout les systèmes de communication de l'avion fonctionnaient normalement" au moment où celui-ci a perdu contact avec les autorités de contrôle aérien en Ukraine, a indiqué Huib Gorter, vice-président de la branche Europe de Malaysia Airlines. Il s'est exprimé lors d'une conférence de presse à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol.

Les familles des victimes du drame, probablement causé par un missile sol-air, vont recevoir 5000 euros (6075 francs), pour "parer à leurs besoins les plus urgents", a affirmé M. Gorter.

Ceux qui le désirent pourront également être transportés vers Kiev, dans un avion Malaysia Airlines, puis par la route vers la zone du crash. "Mais la situation est extrêmement complexe et nous ne savons pas combien de temps ça va prendre", a-t-il ajouté.

M. Gorter, interrogé sur les raisons ayant poussé à voler dans cette zone, a répondu que l'est de l'Ukraine était considéré jusqu'à présent comme une route sûre. "Il y avait beaucoup de compagnies aériennes qui y circulaient, cet incident tragique aurait pu arriver à n'importe laquelle". Les avions de la compagnie contournent désormais la zone.

17h28. Washington "n'exclut pas" une implication russe

L'avion malaisien qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine jeudi a été "probablement abattu par un missile sol-air" SA 11. Celui-ci a été tiré d'une "zone tenue par les séparatistes" prorusses, a déclaré vendredi l'ambassadrice américaine à l'ONU.

"En raison de la complexité technique du SA-11, il est peu probable que les séparatistes puissent faire fonctionner efficacement ce système sans l'assistance d'un personnel possédant des connaissances approfondies. Nous ne pouvons donc exclure l'assistance technique de personnels russes", a déclaré la représentante des Etats-Unis auprès des Nations unies, Samantha Power, devant le Conseil de sécurité.

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a répondu devant le Conseil que les déclarations préjugeant du résultat de l'enquête n'étaient pas bienvenues. "Il faut une enquête impartiale et transparente", a-t-il dit.

"Il ne faut pas exercer de pressions sur cette enquête, en essayant de préjuger de son résultat par de vagues déclarations et insinuations qui ne se justifient pas dans une situation aussi difficile", a déclaré Vitali Tchourkine.

Dès jeudi, des responsables américains avaient, sous le sceau de l'anonymat, commencé à faire circuler l'hypothèse de la destruction en vol du Boeing par un missile sol-air SA-11 de l'époque soviétique, thèse également défendue par les autorités ukrainiennes. Les rebelles prorusses démentent toute implication et accusent en retour l'armée de Kiev.

 

16h55. Une "provocation insolite" de Kiev, selon Fidel Castro

Pour le leader de la Révolution cubaine Fidel Castro, la destruction du Boeing de la Malaysia Airlines sur l'est de l'Ukraine constitue une "provocation insolite" du gouvernement ukrainien.

"Cuba ne peut pas manquer d'exprimer son rejet de cet acte du gouvernement antirusse, antiukrainien et proimpérialiste" du président Petro Porochenko, écrit Fidel Castro dans un article intitulé "Provocation insolite". Celui-ci a été publié par le quotidien du Parti communiste de Cuba, Granma.

Le Boeing 777 de la Malaysia volait "sur l'itinéraire sous contrôle du gouvernement belliciste du roi du chocolat, Petro Porochenko", assure Fidel Castro, qui aura 88 ans le 13 août.

 
16h28. Des experts de l'OSCE sur le lieu du drame
 
 

 

Une trentaine d'observateurs et d'experts de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sont arrivés sur le site du crash.

Les experts de l'OSCE sont arrivés par hélicoptère, a déclaré le porte-parole de l'actuelle présidence suisse de l'OSCE, Roland Bless. Il a ajouté que le "groupe de contact" formé de diplomates de l'OSCE, de Russie et d'Ukraine avait parlé avec des chefs séparatistes prorusses par liaison vidéo.

 
 
16h23. L'ONU réclame une enquête indépendante
 
Le Conseil de sécurité des Nations unies a réclamé une enquête internationale "exhaustive, minutieuse et indépendante" sur la destruction du Boeing de la Malaysia Airlines

Dans une déclaration adoptée par consensus, le Conseil demande à toutes les parties de garantir aux enquêteurs un accès libre au site de l'accident. Il exige que les responsabilités soient établies.

Le court texte a été rédigé dès jeudi par la Grande-Bretagne, en vue d'une adoption dans la foulée. La Russie a toutefois requis du temps pour l'examiner avant de l'accepter.

15h26. Le SESA propose ses services
 
Le crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines en Ukraine devrait faire l'objet d'une enquête menée par un pays neutre, estime le chef du Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA), Daniel Knecht. Le SESA est à disposition en cas de demande.

Le SESA pourrait examiner des aspects techniques comme l'analyse des boîtes noires par exemple. Mais pas question de proposer activement son aide.

"C'est une décision politique", souligne le chef du service. Elle doit être prise soit par le pays où s'est produit l'accident, soit dans le cas particulier par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

15h06. L'hypothèse du missile privilégiée par l'UE
 
L'hypothèse d'un tir de missile à l'origine de la destruction d'un avion malaisien au-dessus de l'Ukraine était fortement privilégiée vendredi par l'Union européenne (UE). Celle-ci reste toutefois prudente en attendant les résultats de l'enquête.

"Les premières évaluations faites, en tenant compte de la dispersion des débris sur plusieurs dizaines de kilomètres, tendent plutôt à favoriser l'hypothèse selon laquelle cet avion a été abattu", a déclaré un haut responsable de l'UE. "L'enquête nous le dira", a-t-il ajouté.

Des experts des services de renseignement américains estiment que le Boeing 777 a été abattu par un missile sol-air dont l'origine reste cependant encore incertaine.

14h55. Poutine appelle à un cessez-le-feu

Vladimir Poutine a lancé un appel à un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine pour autoriser des négociations entre les parties en conflit. "Il faut ouvrir le plus tôt possible des discussions directes entre les deux camps", a-t-il dit.

"Toutes les parties en conflit doivent rapidement cesser les combats et entamer des négociations de paix", a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec des dignitaires de l'Eglise orthodoxe. "C'est avec grande tristesse et préoccupation que nous observons les événements dans l'est de l'Ukraine. C'est affreux, c'est une tragédie", a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine a aussi déclaré être en contact avec le président ukrainien Petro Porochenko, ont rapporté les agences de presse russes. "J'espère qu'il va réussir à proposer à tout le peuple ukrainien, à tous les gens où qu'ils vivent, un moyen (...) qui permettrait d'aboutir à une paix définitive, entière et durable sur cette terre", a-t-il dit.

13h49. Polémique sur les boîtes noires

Les deux boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées. Les services de secours ukrainiens les ont découvertes sur le lieu du crash. Les séparatistes prorusses avaient annoncé jeudi soir avoir récupéré une des deux boîtes noires de l'appareil qui s'est écrasé avec 298 personnes à bord. A Moscou, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a démenti avoir l'intention de rapatrier les boîtes noires en Russie.

"Contrairement à ce que répète Kiev, nous ne prévoyons pas de prendre ces boîtes noires. Nous ne prévoyons pas de violer les normes internationales pour de tels cas de figure", a-t-il dit.

"Nous voulons que des experts internationaux se rendent au plus vite sur le lieu de l'accident afin qu'ils puissent retrouver tout de suite les boîtes noires", a encore déclaré Sergueï Lavrov.

12:55. "la violence provoque la violence", selon Didier Burkhalter
 
Il est important d'enquêter "de façon sérieuse, indépendante et objective", a indiqué vendredi Didier Burkhalter, président en exercice de l'OSCE. Il ne faut pas tirer des conclusions avant de savoir ce qui s'est réellement passé dans le ciel ukrainien.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a organisé deux vidéo-conférences ce vendredi."Une trentaine de moniteurs de l'OSCE vont sur place, avec un Suisse à leur tête. Nous essayons de faciliter les travaux d'enquête et l'établissement d'un corridor d'accès humanitaire".

Pour le président de la Confédération, cette tragédie provoque"une prise de conscience", elle attire encore plus l'attention du monde sur ce qui se passe en Ukraine. "Ce dossier est dangereux pour tout le continent", a-t-il expliqué. "Une fois de plus, c'est la démonstration que la violence provoque la violence".

12h42: "Il est désormais très probable plus que probable que  l'avion a été abattu", selon la Hollande

Le Premier ministre néerlandais Mark Ruttle s'est dit "très choqué", après le crash aérien qui a coûté la vie à 298 personnes, dont 173 Néerlandais. "Il est désormais très probable que l'avion ait été abattu", a-t-il déclaré vendredi.

11h54. Angela Merkel appelle à un cessez-le-feu immédiat

La chancelière allemande Angela Merkel a appelé vendredi à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine, après "la tragédie" du crash de la Malaysia Airlines dans ce pays. "Un cessez-le-feu est nécessaire", a déclaré Mme Merkel. "Nous devons considérer les choses très sérieusement" et arriver "à un cessez-le-feu et une solution politique", en discutant avec le président russe Vladimir Poutine, a t-elle ajouté allemande lors de sa traditionnelle conférence de presse d'été.

11h: "C'est un crime international", estime Kiev
 
Les responsables du tir contre l'avion malaisien abattu jeudi dans l'est de l'Ukraine doivent être jugés devant la Cour pénale internationale de La Haye, a déclaré vendredi le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk. Ce dernier a d'ores et déjà accusé les Russes de ce qu'il a qualifié de "crime international".

"Les Russes sont allés trop loin. C'est un crime international dont les responsables doivent être jugés à La Haye", a-t-il déclaré, selon l'agence Interfax-Ukraine.

Par ailleurs, une réunion d'urgence du Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), que préside la Suisse, a été convoquée vendredi à 12h30 à Vienne.

9h53. Poutine veut une enquête "minutieuse et impartiale"

Vladimir Poutine a plaidé vendredi, lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, pour l'ouverture d'une enquête sur l'accident de l'avion de la Malaysia Airlines qui s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine. Didier Burkhalter en avait fait de même quelques heures plus tôt.

"Le président russe a souligné que cette tragédie mettait en lumière une nouvelle fois le besoin de trouver le plus vite possible un règlement pacifique à la grave crise en Ukraine", note le Kremlin dans un communiqué publié après la conversation avec Mark Rutte.

9h37. David Cameron convoque une réunion de crise à Londres

Le Premier ministre britannique David Cameron a convoqué vendredi une réunion interministérielle de crise après le crash de l'avion malaisien. Neuf Britanniques au moins étaient à bord du vol. L'Australie a déjà désigné la Russie comme responsable.

 "Je suis choqué et attristé par le crash de l'avion malaisien", avait déclaré dès jeudi David Cameron sur son compte Twitter.

8h52. Une boîte noire de l'appareil a été retrouvée

Une boîte noire de l'avion malaisien a été retrouvée, ont indiqué des secouristes travaillant sur le site du crash. Ceux-ci n'étaient pas en mesure d'indiquer s'il s'agissait de la boîte noire qui enregistre les conversations des membres d'équipage ou de celle qui stocke les données techniques du vol. Vraisemblablement ni l'un ni l'autre de ces enregistreurs de vol ne pourra toutefois aider à déterminer l'origine du tir de missile supposé. Des experts des services de renseignement américains estiment que le Boeing 777 a été abattu par un missile sol-air.

8h40. La presse néerlandaise, "sous le choc", cherche des responsables

La presse néerlandaise, "sous le choc", tente vendredi de trouver les responsables du crash, à l'origine du décès d'au moins 154 Néerlandais. Plusieurs titres dénonçaient un "meurtre affreux" ce jour.

"Sous le choc", titrait le quotidien populaire "Algemeen Dagblad" alors que le "Telegraaf" évoquait "une attaque terroriste". "Une vague de tristesse et de désarroi", assurait de son côté le quotidien de centre-gauche "Volkskrant".

6h39. Appel à une enquête rapide et à un cessez-le-feu immédiat

Le président américain Barack Obama a réclamé une enquête "rapide" et "sans entraves", lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte,. Washington est prêt à fournir "de l'aide immédiate en faveur d'une enquête internationale rapide, complète, crédible et sans entraves" en Ukraine, a assuré M. Obama.

Pour cela, les Etats-Unis appellent "toutes les parties concernées - la Russie, les séparatistes prorusses et l'Ukraine - à un cessez-le-feu immédiat".

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé lui aussi l'ouverture d'une enquête "internationale et transparente". Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir à 14h GMT (16h heure suisse) pour une séance extraordinaire.

6h. "C'est un désastre complet"

Une centaine de corps ont été retrouvés sur place, d'après un membre des services de secours, alors que les débris de l'avion sont disséminés sur 15 km.

Un journaliste présent sur place rapporte une scène d'horreur: "Matin sur le site du crash du MH17. Cocorico des coqs, le soleil orange rougeoyant. Sol jonché de squelettes humains et des fragments d'avion", écrit Noah Sneider en direct de l'Ukraine sur Twitter ce matin:

Selon les Malaysia Airlines, l'aviation civile ukrainienne a perdu le contact avec le vol MH17 à 14h15 GMT (16h15 heure suisse) alors qu'il survolait l'est de l'Ukraine à 10'000 mètres environ.

2h: La Malaisie en état de choc

"S'il s'avère que l'avion a bien été abattu, nous insistons pour que les responsables soient rapidement traduits en justice", a déclaré le Premier ministre malaisien Najib Razak, lors d'une conférence de presse organisée en fin de nuit à Kuala Lumpur."C'est un jour tragique et c'était déjà une année tragique pour la Malaisie", a-t-il ajouté, se disant "en état de choc".

00h57. Barack Obama a mis en garde contre la disparition de preuves sur le lieu du crash

Barack Obama et son homologue ukrainien Petro Porochenko ont souligné, lors d'un entretien téléphonique, que «toutes les preuves sur les lieux du crash» devaient rester en place jusqu'à ce que les enquêteurs internationaux «soient en mesure d'examiner tous les aspects de cette tragédie», a indiqué la Maison Blanche.

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