Presque deux ans après son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump a rendu une visite surprise, mercredi, aux troupes américaines déployées en Irak, sa première dans une zone de guerre. Il en a profité pour confirmer le repli des Etats-Unis sur la scène internationale, justifié par des considérations plus comptables que stratégiques.
Parti secrètement de Washington dans la nuit du 25 décembre, en compagnie de la First Lady Melania, le président américain a atterri au petit matin sur la base aérienne d’al-Asad, à 250 km à l’ouest de Bagdad. L’expérience l’a impressionné: «Je me suis fait du souci pour l’institution présidentielle, pas pour moi-même», a-t-il dit. «Je me suis inquiété pour la première dame, figurez-vous. Si vous aviez vu ce par quoi nous avons dû passer, un avion entièrement noir avec tous les hublots fermés et aucune lumière nulle part, un trou noir. Alors oui, j’étais inquiet.»
Il a...