Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

En marche vers l’Union européenne de la défense

Vingt-cinq Etats membres de l’UE ont célébré, hier, le début d’une nouvelle ère de coopération dans le domaine militaire.

15 déc. 2017, 00:56
epa06389431 German Chancellor Angela Merkel (L) and French President Emmanuel Macron (R) arrive at the European Council meeting in Brussels, Belgium, 14 December 2017. EU leaders gather to discuss the most compelling matters in terms of migration, defense foreign affairs, education, culture, social issues and 'Brexit' negotiations.  EPA/STEPHANIE LECOCQ BELGIUM EU COUNCIL MEETING

La «Belle au bois dormant du Traité de Lisbonne», le surnom que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait donné à l’Europe de la défense, est bien réveillée. Hier soir, les leaders de 25 des 28 Etats membres de l’UE ont célébré en grande pompe le lancement d’une «coopération structurée permanente» (CSP ou, en anglais, Pesco) dans le domaine militaire. Dix-sept projets concrets ont déjà été identifiés.

A l’exception du Royaume-Uni, du Danemark et de Malte, l’ensemble des pays de l’Union se sont engagés dans cette Pesco, un événement que le président du Conseil européen, Donald Tusk, a qualifié «d’historique».

«Le rêve devient réalité», a-t-il souligné. «C’est une bonne nouvelle pour nous et pour nos alliés (réd: de l’Otan, que les Européens affirment ne pas vouloir concurrencer) et une mauvaise nouvelle pour nos ennemis.»

Certes, il n’est toujours pas question de créer une armée européenne. Mais pour la...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias