L’horreur, dans ses pires apparats, a encore frappé la Syrie. Il est environ 6h du matin, ce mardi 4 avril, quand le village de Khan Cheikhoun, dans la province rebelle d’Idlib, au nord-ouest du pays, se réveille au bruit de bombardements aériens. Dans leur sillage, les avions répandent un manteau toxique qui asphyxie jusqu’à la mort les plus endormis. A la va-vite, les survivants contaminés sont évacués dans différents centres médicaux pour être soignés.
Selon un premier bilan, donné par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), au moins 58 personnes, dont 11 enfants, ont été tuées par ce qui ressemble fortement à une attaque au gaz. Mais l’horreur est sans fin: quelques heures plus tard, les frappes reprennent de plus belle. Cette fois-ci, elles touchent l’un des hôpitaux où ont été transférés les blessés, ainsi que le centre des Casques blancs, les volontaires de la Défense civile.
Montré du...