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Enquête sur des opérations boursières illégales en Chine

Une enquête a été ouverte par la police chinoise pour faire la lumière sur des opérations boursières illégales.

08 sept. 2015, 17:02
A screen above the trading floor of the New York Stock Exchange shows the closing numbers, Friday, Aug. 21, 2015. The Dow Jones industrial average plunged more than 530 points and is in a correction amid a global sell-off sparked by fears about China's slowing economy. Oil tumbled below $40 per barrel for the first time since the financial crisis. (AP Photo/Richard Drew)

La police chinoise a convoqué onze personnes, dont un journaliste économique, dans le cadre d'une enquête sur des opérations illégales sur les marchés boursiers, ont annoncé les médias d'Etat. Les bourses ont plongé de 30% depuis la mi-juin.

Pékin a lancé un plan de sauvetage sans précédent, incluant le financement d'une entreprise publique destinée à acheter des actions au nom du gouvernement.

Les autorités accusent un journaliste du magazine Caijing d'avoir collaboré avec des tiers afin de fabriquer et répandre de fausses informations sur le commerce des valeurs mobilières et des marchés à terme, a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle mardi soir.

Dans un communiqué, le magazine a défendu son journaliste, tout en confirmant qu'il avait bien été convoqué par la police. Dans un article publié en juillet, le reporter affirmait que l'autorité de réglementation des valeurs mobilières étudiait la possibilité d'une sortie des fonds publics du marché.

La commission chinoise de régulation des marchés financiers (CSRC) avait rapidement démenti, qualifiant l'article d'"irresponsable".

Opérations illégales et délits d'initiés

La CSRC avait déclaré plus tôt ce mois-ci que le China Securities Finance Corp. (organisme étatique intervenant sur les places boursières pour le compte du gouvernement) continuerait à jouer un rôle pour "plusieurs années", mais entrerait sur le marché uniquement en cas de volatilité. Des remarques interprétées par beaucoup comme un signal que le gouvernement interviendrait désormais moins sur les marchés boursiers.

Par ailleurs, selon la presse, huit personnes du courtier Citic Securities, un géant de la finance sous contrôle étatique, sont également soupçonnées d'opérations illégales, dont son directeur général.

Un employé de la CSRC, qui travaillait sur les offres publiques, ainsi qu'un ex-employé chargé de la réglementation des marchés, sont par ailleurs suspectés de délit d'initiés et de falsification de documents officiels.

L'autorité supervisant les contrats à terme a aussi annoncé mercredi qu'elle avait bloqué, pour une période d'un mois, la possibilité pour 164 clients d'acheter ou de vendre sur ce marché en guise de sanction pour des "opérations excessives", selon l'agence de presse étatique.

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