La Suisse a renoué le contact avec la Commission européenne, en vue d’une reprise des négociations qui lui permettrait d’être pleinement intégrée dans Erasmus+, le programme d’éducation et de formation de l’UE dont on célèbre en 2017 le 30e anniversaire. Mais en vain jusqu’à présent.
Doté d’un budget de 14,7 milliards d’euros pour la période 2014-2020, Erasmus+ vise à permettre à quatre millions d’Européens d’étudier, de se former professionnellement ou encore de faire du bénévolat à l’étranger. Il soutient également la mise en place de partenariats entre les établissements d’enseignements des 33 pays (les 28 Etats membres de l’Union, ainsi que la Turquie, l’ancienne République yougoslave de Macédoine, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein) qui, aujourd’hui, y participent de plein droit.
La Suisse absente
«C’est le programme le plus réussi du processus d’intégration européenne», a affirmé hier le commissaire européen à l’éducation, Tibor Navracsics, en donnant le coup d’envoi...