Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé, hier, de frapper «partout» le régime syrien en cas de nouvelle attaque contre ses forces.
Signe de la complexité du conflit en Syrie, où plusieurs pays sont impliqués de manière plus ou moins directe, de rares affrontements ont éclaté hier dans le nord-est du pays entre des milices loyales au régime de Bachar al-Assad et des militaires américains.
L’offensive se poursuit
Mais c’est dans le nord-ouest, dans la province d’Idleb, que la situation est la plus volatile: en dépit d’un accord de désescalade entre Ankara et Moscou, le régime syrien y mène, depuis des mois, une offensive, avec l’appui de l’aviation russe. Ces derniers jours, la Turquie a considérablement renforcé sa présence militaire dans la province d’Idleb, où le régime et la Russie ont enregistré des gains face aux groupes rebelles et djihadistes ces dernières semaines.
Selon la presse turque, Ankara a...