Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Erdogan se rêve en superprésident

Le Parlement a examiné un projet de réforme de la Constitution visant à renforcer le pouvoir présidentiel. Ses opposants dénoncent une «personnalisation du pouvoir».

12 déc. 2016, 23:38
/ Màj. le 13 déc. 2016 à 00:01
epa05672297 Turkish president Recep Tayyip Erdogan (C) mourns during the funeral of of police officer Hasim Usta who was killed in bomb attacks outside  the Vodafone Stadium in Besiktas on 10 December in Istanbul, Turkey, 12 December 2016. At least 44 people were killed and 160 other wounded in two explosions outside Besiktas Stadium and in nearby Macka Park a few hours after the night's soccer match on 10 December. The bombs apparently targeted police officers who were securing the match.  EPA/TOLGA BOZOGLU TURKEY BOMB ATTACK AFTERMATH

C’était en 1997. Alors jeune maire d’Istanbul, Recep Tayyip Erdogan, déclarait lors d’une allocution publique, que la «démocratie n’est pas une fin», mais un «moyen». Vingt ans plus tard, celui qu’on surnomme désormais le nouveau «sultan» est en passe de mettre à exécution ses ambitions d’alors. Si son projet de régime présidentiel, présenté samedi à l’ensemble des députés, est approuvé dans les jours qui viennent par une majorité parlementaire, puis par référendum populaire d’ici à cet été, il aura les mains libres pour renforcer son pouvoir sur le pays. «La Turquie et en train de basculer vers un système autoritaire», s’inquiète le politologue turc Behlul Ozkan.

Selon l’AKP, le parti du chef de l’État turc, la réforme vise à «protéger le pays de l’instabilité politique», dans un contexte de crise économique et de regain d’attentats. Un prétexte, rétorquent ses détracteurs pour minimiser, voire supprimer, le rôle...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias