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Espace: la NASA veut des hommes sur Mars d’ici 25 ans

Selon l’agence spatiale américaine, l’homme pourrait fouler le sol de Mars d’ici 25 ans, malgré les risques que cela comporte comme l'exposition à des radiations mortelles, d'éventuelles pertes de vision et l'atrophie des os.

14 nov. 2018, 08:33
Il est difficile d'évaluer précisément les effets qu'aurait une mission d'un an sur Mars.

Objectif Mars pour la NASA, même si les astronautes devront résister à des radiations mortelles, d’éventuelles pertes de vision et à l’atrophie des os, a expliqué mardi l’agence spatiale américaine. L’homme pourrait fouler la planète rouge d’ici 25 ans.

«Avec le budget actuel, ou un budget un peu augmenté, cela prendra 25 ans pour régler ces problèmes», a prédit l’astronaute à la retraite Tom Jones, qui a raccroché les bottes en 2001. Et les problèmes sont de taille: située en moyenne à 225 millions de kilomètres de la Terre, Mars est à neuf mois de trajet.

Neuf mois sans gravité pour des astronautes, alors que les scientifiques mettent en garde contre des périodes en apesanteur trop longue, puisque susceptibles d’altérer les vaisseaux sanguins dans la rétine, causant une dégradation de la vision. Un séjour prolongé dans l’espace entraîne également une perte de calcium dans les os.

Réduire la durée du voyage

Difficile donc d’évaluer précisément pour les scientifiques les effets qu’aurait une mission d’un an sur Mars. «Il faut que l’on commence dès maintenant à se concentrer sur certaines technologies clés», a expliqué M. Jones à des journalistes à Washington.

La solution pour épargner le corps humain passerait, selon lui, par une réduction du temps de trajet vers Mars, via notamment des systèmes de propulsion nucléaire.

 

 

Il faut également trouver une solution au problème des radiations. En un trajet vers Mars, un astronaute en absorberait autant que pendant l’intégralité de sa carrière. «Nous n’avons pas encore la solution en matière de protection des rayons cosmiques et des éruptions solaires», a reconnu Tom Jones.

Les experts ont identifié plusieurs technologies à développer, notamment concernant le départ de la planète.

En attendant d’envoyer des humains, la NASA a lancé en mai une sonde, InSight, qui doit se poser sur Mars le 26 novembre. Le but de cette mission à 993 millions de dollars est d’étudier sa structure interne pour mieux comprendre, comment se forment les planètes rocheuses du système solaire.

Une autre mission doit permettre, en 2020, d’envoyer un nouveau Rover sur Mars pour déterminer l’habitabilité de l’environnement martien et chercher des signes de vie ancienne.

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