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Espace: lancement d’un satellite pour étudier Mercure

Le satellite BepiColombo a décollé de la Guyane française à bord d’une fusée Ariane 5 pour étudier Mercure. Il restera en orbite durant un ou deux ans.

20 oct. 2018, 09:49
BepiColombo a pour objectif de rejoindre Mercure située à 9 milliards de kilomètres de la Terre pour y réaliser une série d'études.

Le satellite BepiColombo, destiné à l’étude de Mercure, a été lancé avec «succès» dans la nuit de vendredi à samedi par une fusée Ariane 5, qui a décollé de Kourou, en Guyane française. Des chercheurs et des entreprises suisses ont participé à l’ambitieuse mission.

 

 

BepiColombo, du nom du mathématicien et ingénieur italien Giuseppe Colombo (1920-1984), a pour objectif de rejoindre Mercure située à 9 milliards de kilomètres de la Terre pour y réaliser une série d’études. Il doit atteindre la planète la plus proche du Soleil, via Vénus, en fin d’année 2025.

D’abord placé sur sa trajectoire de transfert par Ariane 5, le satellite a pu s’échapper du «puits de gravité de la Terre» et entamer son chemin à une vitesse proche de «40’000 km/h», a indiqué le groupe Ariane.

«Cette première mission européenne, en partenariat avec l’agence spatiale japonaise, permettra de mieux comprendre la formation et l’évolution des planètes à proximité de notre étoile» s’est réjoui Stéphane Israël, président exécutif d’Arianespace.

Le satellite et ses deux sondes resteront en orbite autour de la planète Mercure pendant une ou deux années, où ils subiront des températures supérieures à 350 degrés Celsius.

 

 

Altimètre et microcaméras suisses

Cette mission étudiera «la surface, l’intérieur et l’environnement» de Mercure, planète rocheuse la plus petite du système solaire et la moins explorée par les scientifiques, a expliqué par communiqué Arianespace.

Des instruments conçus et fabriqués par l’institut de physique de l’université de Berne voyageront à bord des deux sondes, l’une de l’agence spatiale européenne (ESA), l’autre de l’agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA).

 

 

Il s’agit de l’altimètre laser Bela, l’instrument le plus gros et le plus fragile de la mission, et du tout nouveau spectromètre de masse Strofio. «Bela nous permet essentiellement de créer une représentation 3D de l’ensemble de la planète», a expliqué l’institut bernois.

Le tout nouveau spectromètre de masse Strofio doit de son côté permettre de saisir l’atmosphère très fine de Mercure – l’exosphère – et d’en analyser la composition chimique.

Un instrument de bord, composé de trois microcaméras et développé par l’entreprise neuchâteloise Micro-Cameras & Space Exploration (MCSE), fait également partie du voyage. Le groupe d’armement et d’aéronautique Ruag a, lui, notamment livré la structure de la sonde de l’ESA.

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