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Espace: SpaceX a lancé les 60 premiers mini-satellites de sa constellation «Starlink»

Une fusée de la société californienne SpaceX a placé 60 mini-satellites en orbite, les premiers de sa future constellation «Starlink», qui pourrait en compter 12’000. Celle-ci est destinée à fournir internet depuis l’espace.

24 mai 2019, 07:52
La fusée Falcon 9 a décollé sans incident de Cap Canaveral en Floride vers 04h30 (heure suisse).

La société spatiale californienne SpaceX a lancé jeudi une fusée contenant les 60 premiers mini-satellites de sa future constellation "Starlink". Celle-ci est destinée à fournir internet depuis l'espace et qui pourrait un jour compter 12'000 satellites.

Une fusée Falcon 9 de la société créée par Elon Musk a décollé sans incident de Cap Canaveral en Floride vers 04h30 (suisses) avec à son sommet une coiffe entièrement remplie par les 60 satellites. Une heure plus tard, le second étage de la fusée a relâché les satellites en grappe, à environ 450 km d'altitude.

 

 

"Confirmation du déploiement réussi des 60 satellites 'Starlink'", a écrit la société sur son compte Twitter. Les satellites se sont ensuite propulsés "pour atteindre une altitude opérationnelle de 550 km", écrit sur son site internet SpaceX.

Les "Starlink" se situent donc au-dessus de la Station spatiale internationale (environ 400 km) mais bien en-dessous de la plupart des autres satellites en orbite terrestre, notamment ceux en orbite géostationnaire à 36'000 km d'altitude.

Le lancement était initialement prévu la semaine dernière mais avait été reporté en raison de vents, puis de problèmes informatiques.

Un marché convoité

SpaceX, leader du marché des lancements, veut saisir une part du futur marché de l'internet de l'espace, que convoitent de nombreuses rivales, comme la start-up OneWeb, ou le géant Amazon, qui est bien moins avancé (projet Kuiper). Chaque satellite de Starlink lancé jeudi pèse 227 kilogrammes.

 

 

Elon Musk espère à terme gagner 3 à 5% du marché mondial de l'internet, une part qu'il a évaluée la semaine dernière à 30 milliards de dollars par an, soit dix fois plus que ce qu'il gagne avec ses lanceurs. Le but: financer le développement de ses fusées et vaisseaux spatiaux. Le patron de SpaceX rêve de coloniser Mars.

800 satellites nécessaires

Chaque satellite de Starlink lancé jeudi pèse 227 kilos et a été fabriqué en interne à Redmond, près de Seattle. SpaceX a obtenu l'autorisation des autorités américaines de lancer 12'000 satellites, répartis sur plusieurs orbites, mais M. Musk a expliqué qu'un millier suffirait à rendre le système "économiquement viable".

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