Des équipes de nettoyage vont commencer samedi à enlever les déchets qui encombrent les rues de Madrid. Elles travailleront sous escorte policière.
Les rues et les parcs de Madrid ne sont plus nettoyés pour protester contre le licenciement de 1134 personnes sur les 6000 employés à la propreté de la capitale espagnole. Les éboueurs gagnent de 1000 à 1200 euros par mois (1230 à 1500 francs).
La mairie de Madrid précise avoir porté plainte contre les sociétés de maintenance qui ont, dit-elle, l'obligation de maintenir un service minimum pendant les conflits sociaux. Ce projet de faire appel à du personnel de remplacement samedi sera annulé en cas d'accord de fin de grève, a précisé un responsable du service de presse de la ville.
Les travailleurs pressentis pour vider les poubelles sont sous contrat avec la société publique Tragsa, spécialisée dans les services d'urgence comme la lutte contre les incendies de forêts ou le nettoyage des marées noires. Un responsable syndical a indiqué vendredi que des heurts entre grévistes et salariés réquisitionnés n'étaient pas à exclure.