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Espagne: la gérante d'un chenil condamnée à 3 ans pour avoir exterminé des milliers d'animaux

Epilogue dans la sombre affaire du chenil de Torremolinos, en Espagne. Accusée d'avoir exterminé des milliers de chiens et de chats, la directrice a été condamnée à plus de 3 ans de prison et 21 000 francs d'amende.

09 janv. 2017, 19:07
Les membres de l'association de protection des animaux "El Refugio" peuvent se réjouir. La directrice du chenil a été condamnée.

La directrice d'un chenil dans le sud de l'Espagne a été condamnée lundi à trois ans et neuf mois de prison pour avoir tué des milliers de chiens et de chats en bonne santé. Elle leur causait "une agonie douloureuse et prolongée".

Le tribunal de Malaga a également infligé une amende de 19'800 euros (21'200 francs) à cette femme de 72 ans, après l'avoir jugée coupable de cruauté envers les animaux et falsification de documents. Un employé du chenil Parque Animal à Torremolinos a pour sa part été condamné à un an de prison et 3600 euros d'amende pour l'avoir aidée.

L'accusation les soupçonne d'avoir éliminé les animaux pour faire de la place aux activités lucratives du chenil, toilettage et soins vétérinaires, bien que la directrice n'ait pas de diplôme de vétérinaire.

 

Animaux sains tués

Le Parque animal de Torremolinos fonctionnait comme un refuge pour animaux abandonnés, sans but lucratif. Sa directrice a été reconnue coupable d'avoir tué "des animaux en bonne santé, essentiellement des chiens et des chats".

De plus, elle utilisait des produits euthanasiant en quantité inférieure à la norme prescrite, pour faire des économies, et les injectait dans les muscles et non dans les veines, "causant une agonie douloureuse et prolongée".

Selon le tribunal, les deux complices, qui ont nié tous les faits, débranchaient les caméras de surveillance et jouaient de la musique forte pour couvrir les hurlements des bêtes. Ils étaient accusés d'avoir tué 2183 animaux entre janvier 2009 et octobre 2010, quand une inspection sanitaire a alerté les autorités.

La directrice a nié avoir administré des injections, affirmant avoir une "phobie des aiguilles".

 

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