La formation de gauche radicale, dirigée en Andalousie par la députée européenne Teresa Rodriguez, 33 ans, est créditée de 14,9% des voix, soit de 15 sièges sur 109 au Parlement régional, selon des résultats diffusés par le gouvernement andalou .
Le Parti socialiste andalou aurait obtenu 37,6% des suffrages après dépouillement de 53,1% des bulletins. Cela lui assurerait 50 députés. Enregistrant une baisse par rapport aux précédentes élections de mars 2012 (39,6% des voix et 47 sièges), le PSOE n'aurait pas, selon ces résultats, la majorité absolue (55 sièges) et devra nouer des alliances pour gouverner.
Le Parti populaire (PP, droite) au pouvoir à Madrid, aurait subi un dur revers dans ce bastion socialiste. Il remporte, selon les résultats partiels, 25% des voix, soit 32 sièges, contre 40,7% et 50 sièges en 2012.
Podemos au Parlement régional
Très attendu pour ces élections, après son bon score aux européennes de mai 2014 (1,2 million de voix, cinq eurodéputés), Podemos entrerait donc au Parlement régional. Mais il ne parviendrait pas à dépasser les deux partis alternant au pouvoir en Espagne depuis 33 ans, PP et PSOE.
Autre nouveau venu sur l'échiquier politique national, le parti de centre droit Ciudadanos arriverait quatrième avec 8,6% des voix et 8 sièges. Né en Catalogne au milieu des années 2000 et dénonçant, comme Podemos, la corruption, Ciudadanos tente aussi de se lancer sur la scène nationale lors d'une année 2015 marquée par de nombreuses élections.
Quelque 6,5 millions d'habitants de l'Andalousie, région la plus peuplée d'Espagne, étaient appelés aux urnes pour ce scrutin anticipé après la rupture du pacte entre les socialistes et les écolo-communistes d'Izquierda Unida (IU). Ces derniers décrocheraient entre 6 et 7 sièges, selon un sondage effectué à la sortie des urnes (7,3%).