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Espagne: le président du gouvernement, Pedro Sanchez, s’attaque aux séquelles du franquisme

La dictature de Franco en Espagne a laissé de nombreuses traces. Le gouvernement entend atténuer la douleur encore vive pour certains. Le projet qu'il présente et qui fait débat veut notamment sortir les milliers de victimes de la dictature des fosses communes.

17 sept. 2020, 00:01
/ Màj. le 17 sept. 2020 à 07:08
Le Président du gouvernement (équivalent d'un Premier ministre) Pedro Sanchez (ici le 9 septembre dans le Parlement) a fait la promesse de débarasser l'Espagne du franquisme

Interdiction de l’apologie de la dictature, révision des programmes scolaires, dissolution de la fondation qui protège le souvenir du général Franco, annulation des condamnations prononcées lors des procès sommaires, mobilisation de l’Etat pour aider les descendants à retrouver les dizaines de milliers de dépouilles des victimes de la Guerre civile et de la dictature, transformation du Valle de los Caidos, le mausolée d’où fut exhumé Franco, l’an dernier, en un centre didactique et expulsion des bénédictins de l’abbaye qui jouxte la basilique… En Espagne, la très vaste loi, dite de la mémoire démocratique, que prépare le gouvernement de coalition de gauche de Pedro Sanchez prétend attaquer tous azimuts les dernières séquelles laissées par la guerre civile (1936-1939) et le franquisme (1939-1975).

Le texte ambitionne, selon la vice-présidente du gouvernement, d’«apporter la paix au passé et de construire le futur». Ses 66 articles n’apportent pas pour autant la concorde au...

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