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Etats-Unis: des «criminels» et des «Moyen-Orientaux» dans la caravane de migrants

Selon le président américain Donald Trump, des membres d’un gang et des personnes originaires du Moyen-Orient se trouvaient dans la caravane de migrants qui marchent vers les Etats-Unis. Il a annoncé une réduction immédiate des aides à trois pays d’Amérique centrale.

23 oct. 2018, 08:03
Selon les Nations Unies, plus de 7000 migrants provenant d'Amérique centrale se sont mis en route pour tenter de rejoindre la frontière avec les Etats-Unis.

«Prenez votre caméra, allez au milieu, et cherchez», a enjoint lundi Donald Trump. Selon lui, des membres d’un gang très violent et des personnes originaires du Moyen-Orient se trouvaient dans la caravane de milliers de migrants qui fait route vers les Etats-Unis.

«Vous allez trouver le MS-13, vous allez trouver des Moyen-Orientaux, vous allez trouver de tout», a indiqué le président américain à des journalistes, avant de s’envoler pour le Texas. «Et, devinez quoi? Nous ne les autorisons pas à venir dans notre pays. Nous voulons la sécurité, nous voulons la sécurité», a-t-il poursuivi. «J’ai vu des rapports et il y a beaucoup d’un peu tout le monde dans ce groupe» de migrants.

 

 

Le gang Mara Salvatrucha (MS-13), dont la plupart des membres sont d’origine salvadorienne, est né dans les rues de Los Angeles dans les années 1980 mais il sème désormais la terreur au Guatemala, au Honduras et au Salvador. En mai, la Maison Blanche avait qualifié ses membres d’«animaux violents».

Donald Trump fait souvent référence à ce gang pour justifier sa rhétorique anti-immigration.

Réduction des aides

Lundi matin, dans une série de tweets, il avait reproché à l’armée et à la police mexicaines d’être «incapables» d’arrêter les migrants. «Des criminels et des Moyen-Orientaux inconnus se sont mélangés» avec les migrants, avait-il ajouté, disant avoir attiré l’attention de l’armée américaine et des gardes-frontières sur ce dossier qu’il a qualifié d’urgence nationale.

 

 

Il a annoncé une réduction immédiate des aides à trois pays d’Amérique centrale – Honduras, Salvador et Guatemala – en les accusant d’avoir été incapables «d’empêcher les gens de quitter leur pays pour entrer illégalement aux Etats-Unis».

 

 

Bravant la soif, la chaleur et l’épuisement, des milliers de migrants – plus de 7000 selon les Nations Unies – se sont remis en route lundi matin, après une deuxième nuit au Mexique, pour tenter de rejoindre la frontière avec les Etats-Unis, à 3000 km de là. Nombre d’entre eux sont partis le 13 octobre de San Pedro Sula, une ville au nord du Honduras, fuyant la violence et la misère.

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