Après de trois jours de prendre la porte, Donald Trump pourrait très vite se retrouver dans le collimateur de la justice. Une première pour ce président, qui se distingue déjà de ses prédécesseurs pour avoir subi deux procédures de destitution (impeachment), dont la dernière est en cours.
Dans l’histoire des Etats-Unis, jamais un président sortant n’a eu à faire face à la justice pour des actes commis durant son mandat. Même Richard Nixon, le seul président à avoir démissionné, a bénéficié du pardon de son successeur Gerald Ford, en 1974, le mettant à l’abri des poursuites fédérales dans l’affaire d’espionnage politique du Watergate.
Responsabilité «pénale»
Reste que mercredi, une fois que Joe Biden aura prononcé son discours d’investiture, à midi (18h en Suisse), Donald Trump perdra son immunité. Et comme jamais personne avant lui n’avait poussé autant les limites morales et légales, le républicain devrait très certainement répondre de...