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Etats-Unis: exécution d'un handicapé mental reportée

La mise à mort de Warren Hill, un Noir américain condamné à mort pour le meurtre d'un co-détenu, a été reportée à lundi en Géorgie.

18 juil. 2012, 07:28
Waren Hill a été condamné à mort

L'exécution prévue mercredi en Géorgie d'un condamné présentant un retard mental a été reportée en raison d'un changement dans la procédure d'injection létale.

 
En revanche, celle d'un détenu souffrant du même handicap reste programmée au Texas, a-t-on appris hier auprès des autorités pénitentiaires.
 
Hill, 52 ans dont 21 dans le couloir de la mort, doit être le premier exécuté en Géorgie par l'injection létale d'un seul produit, le pentobarbital, contre trois auparavant.
 
"S'appuyant sur l'expérience d'autres Etats et le témoignage d'experts médicaux, le produit s'est montré efficace", a déclaré le directeur des prisons de l'Etat Brian Owens. "Les services (pénitentiaires) s'engagent à exécuter la décision du tribunal de la manière la plus responsable et professionnelle qui soit".
 
Doté d'un QI inférieur à la normale, Warren Hill a été diagnostiqué avec un retard mental par plusieurs experts de l'Etat et les tribunaux. Il s'est vu cependant refuser la clémence lundi par le Comité des grâces de Géorgie. Son avocat a aussitôt introduit un recours devant la Cour suprême des Etats-Unis.
 
Risque d'exécution arbitraire
 
Dans l'Etat du Texas, l'exécution de Yokamon Hearn, 34 ans, reste programmée pour mercredi en dépit de preuves d'un désordre mental depuis son enfance, selon le Centre d'information sur la peine capitale (DPIC).
 
Ce Noir américain, dans le couloir de la mort depuis 1998 pour meurtre, a été diagnostiqué avec un handicap dénommé syndrome de l'alcoolisme foetal (Fetal Alcohol Syndrome). Sa mère buvait tellement qu'elle en est morte pendant sa grossesse, selon ce centre d'experts opposés à la peine de mort.
 
En 2002, la Cour suprême des Etats-Unis a interdit l'exécution de condamnés attardés mentaux car leur handicap "ferait courir le risque d'une exécution arbitraire".
 
Mais elle a laissé chaque Etat fixer les conditions requises pour déterminer ce type de handicap.
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