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États-Unis - ingérence russe: l’ex-patron du FBI admet de «véritables négligences»

L’ex-directeur du FBI, James Comey, qui a toujours défendu le service fédéral de police judiciaire, a reconnu qu’il y avait eu de «véritables négligences» dans l’affaire de l’ingérence russe. Carter Page, un conseiller de l’équipe de campagne du candidat Trump en 2016 , aurait été traité de manière injuste. Le mandat pour le surveiller contiendrait des erreurs significatives.

15 déc. 2019, 22:44
James Comey a avoué qu'"il y a eu de véritables négligences, que 17 choses auraient dû être dans les mandats, ou au moins auraient dû être évoquées et qualifiées différemment" (archives).

L’ex-directeur du FBI James Comey a admis dimanche que de «véritables négligences» avaient été commises par la police fédérale au début de l’enquête sur l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016 aux Etats-Unis. Il avait jusqu’alors toujours défendu le FBI.

 

 

Donald Trump, qui avait limogé ce responsable en 2017, a immédiatement suggéré qu’il pourrait être condamné à une peine de «plusieurs années» de prison.

James Comey a toujours défendu le FBI contre les attaques du président des Etats-Unis. Mais dimanche, il a concédé que Carter Page, un conseiller pour la politique étrangère de l’équipe de campagne du candidat Trump en 2016, rapidement mis en cause dans l’enquête ouverte par la police fédérale sur l’ingérence russe, avait été traité de manière injuste.

Dans une interview à la chaîne Fox News, il a estimé que le mandat de FBI pour le surveiller, qu’il avait signé, contenait des «erreurs significatives». «Il y a eu de véritables négligences, 17 choses auraient dû être dans les mandats, ou au moins auraient dû être évoquées et qualifiées différemment», a-t-il dit.

 

 

Ces erreurs sont détaillées dans un rapport de l’inspecteur général du ministère de la Justice publié le 9 décembre. Ce document rejette toute arrière-pensée politique de la part du FBI dans l’ouverture de l’enquête, mais souligne les «erreurs et omissions» commises par certains agents quand ils ont demandé à la justice un feu vert pour placer sur écoute Carter Page, un ancien conseiller diplomatique de Donald Trump.

 

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