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Etats-Unis: Netanhayou veut torpiller l'accord international sur le nucléaire iranien

Benjamin Netanhyaou, le premier ministre israélien est aux Etats-Unis pour tenter de torpille l'accord international sur le nucléaire iranien qui se discute cette semaine à Montreux. Une présence qui irrite Obama, qui n'a pas invité le chef du Likoud.

02 mars 2015, 07:17
Vendredi, devant les Nations Unies, Netanhyaou avait brandi un schéma enfantin devenu la risée du web.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est arrivé aux Etats-Unis pour une mission "historique" de trois jours visant à torpiller le "mauvais" accord international sur le nucléaire iranien. Au même moment, le secrétaire d'Etat américain John Kerry se posait à Genève pour discuter avec l'Iran.

Ce règlement entre les grandes puissances et la république islamique doit être signé au plus tard le 31 mars. Il provoque un très sérieux coup de froid entre les alliés israélien et américain.

M. Netanyahou doit faire un discours lundi devant la conférence annuelle du lobby américain pro-israélien AIPAC. Il s'adressera ensuite solennellement mardi au Congrès, entièrement contrôlé par les républicains, puis de rentrer en Israël.

"Nous savons beaucoup de choses de l'accord qui est en train de sortir", a déclaré l'entourage du chef du gouvernement israélien à son arrivée aux Etats-Unis. "A notre avis, c'est un mauvais accord".

Maison-Blanche ulcérée

Israël pense qu'une entente entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) avec l'Iran ne l'empêcherait pas de se doter de la bombe atomique. Une arme nucléaire aux mains de la puissance chiite est un chiffon rouge pour l'Etat hébreu, mais aussi pour l'administration de Barack Obama qui, si elle mise depuis des années sur la voie diplomatique avec Téhéran, n'a jamais totalement exclu l'option militaire.

En cas d'accord, en échange de garanties sur la nature civile et pacifique du nucléaire iranien, l'Iran obtiendrait une levée des sanctions internationales.

Le voyage de M. Netanyahou aux Etats-Unis ulcère le gouvernement américain. Furieuse de cette visite organisée dans son dos par le speaker de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, la Maison-Blanche a exclu toute rencontre avec le premier ministre israélien. Et le vice-président Joe Biden, qui assiste traditionnellement aux discours de dirigeants étrangers, devait se rendre au Guatemala.

John Kerry est également à l'étranger, au moins jusqu'au 7 mars en Suisse. Il doit revoir plusieurs fois à Montreux (VD) son homologue iranien Mohammad Javad Zarif avec qui il négocie depuis des mois.

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