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Etats-Unis: plusieurs médias ont été privés d'accès au briefing de la Maison Blanche

Vendredi, plusieurs médias ont été privés d'accès au briefing quotidien du porte-parole de la Maison Blanche. Des médias conservateur de moindre taille, qui donnent une bonne image de l'administration Trump, ont en revanche été autorisés à assister à la conférence de presse.

25 févr. 2017, 09:29
Le 45e président des Etats-Unis Donald Trump multiplie les attaques contre les médias, accusés d'être "malhonnêtes" et d'être "l'ennemi du peuple". (illustration)

L'administration du président américain Donald Trump a privé vendredi plusieurs médias américains d'accès au briefing quotidien du porte-parole de la Maison-Blanche. La mesure a notamment touché CNN, le New York Times, Politico, le Los Angeles Times et BuzzFeed.

La conférence de presse, exceptionnellement, n'était pas organisée dans la salle de presse face aux caméras, mais dans le bureau de Sean Spicer, porte-parole de Donald Trump.

Plusieurs médias conservateurs de moindre taille, tel que One America News Network, qui offrent une couverture favorable de la nouvelle administration, ont en revanche été autorisés à y assister.

 

 

Le 45e président des Etats-Unis Donald Trump multiplie les attaques contre les médias, accusés d'être "malhonnêtes" et d'être "l'ennemi du peuple". Son proche conseiller Stephen Bannon a prédit jeudi que les relations avec les médias allaient se détériorer "de jour en jour".

Plusieurs organisations qui couvrent régulièrement la Maison-Blanche, telles les agences Reuters et Bloomberg, étaient présentes. Elles font partie d'un groupe réduit de journalistes - le "pool" - ayant accès à certains événements dont ils partagent ensuite le contenu avec leurs confrères.

Du jamais vu

L'Agence France-Presse, qui bien que faisant partie du "pool" n'avait pas été conviée, a protesté et a assisté au briefing. L'agence américaine Associated Press a boycotté en signe de protestation.

L'association des correspondants de la Maison-Blanche a "protesté avec force" contre cette décision. "Le bureau de l'association discutera de cette question avec l'équipe de la Maison-Blanche", a indiqué son président.

"Au cours de notre longue histoire de couverture des administrations de différents partis, rien de tel n'est jamais arrivé à la Maison-Blanche", a de son côté déclaré Dean Baquet, directeur exécutif du New York Times.

Lors de sa conférence de presse, Sean Spicer a défendu sa décision, affirmant que la Maison-Blanche s'était montrée très "accessible" aux médias. "Nous avons fait tout notre possible pour rendre nos équipes et notre salle de presse plus accessible que probablement n'importe quelle administration avant nous", a-t-il assuré.

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