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Etats-Unis: un noir américain à la tête de la sécurité pour apaiser les esprits à Ferguson

Le capitaine Ron Johnson, un noir américain originaire de Ferguson, a été nommé responsable de la sécurité jeudi. Ce dernier a annoncé que la police allait adopter "une approche différente".

15 août 2014, 10:03
Le capitaine Ron Johnson entend améliorer l'image de la police à Ferguson.

Le gouverneur du Missouri a pris des mesures pour apaiser les esprits alors que manifestations se poursuivaient jeudi après la mort d'un jeune noir tué par la police. Il a placé à la tête de la sécurité de Ferguson un noir américain responsable de la police des autoroutes.

Le capitaine Ron Johnson, qui a grandi à Ferguson, une banlieue de St Louis, a déclaré lors d'une conférence de presse que la police allait adopter "une approche différente". Il devait notamment se rendre à l'endroit où avait été tué samedi dernier un jeune noir de 18 ans, Michael Brown, par un policier alors qu'il ne portait pas d'armes.

Les policiers ont été accusés d'utiliser la manière forte pour contenir les manifestants avec l'arrestation de dizaines de manifestants, l'utilisation de gaz lacrymogènes et de gaz poivre.

Signe que les décisions ont peut-être apaisé les esprits, jeudi, des manifestants sont à nouveau descendus dans les rues, à Ferguson, mais aussi dans d'autres villes des Etats-Unis comme New York. Cependant contrairement aux nuits précédentes, l'ambiance était plutôt paisible, voire festive ici et là.

Les autres nuits avaient été marquées par des scènes de pillages, actes de vandalisme et violences diverses de la part des manifestants opposés à une police anti-émeute lourdement armée et flanquée de véhicules blindés.

Obama

Cherchant lui aussi à faire baisser la tension, Barack Obama a appelé la police à respecter les manifestations pacifiques. "Il n'y a jamais d'excuse pour la violence contre la police ni pour ceux qui utiliseraient cette tragédie comme une couverture pour des actes de vandalisme ou de pillage", a déclaré le président.

"Il n'y a également pas d'excuse pour la police quand elle fait un usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques ou quand elle jette en prison des manifestants pour avoir exercé pacifiquement leurs droits liés au Premier amendement."

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