«Aucun commentaire.» Le message a au moins le mérite d’être clair. Il vient du ministre de la Défense, Guy Parmelin, et du directeur du Service de renseignement de la Confédération (SRC), Markus Seiler. Les deux responsables n’ont pas voulu s’épancher, hier, sur l’arrestation par l’Allemagne d’un citoyen suisse, Daniel M. Un cas apparemment fort sensible, l’homme étant soupçonné d’avoir enquêté pour le compte de la Confédération contre des inspecteurs du fisc allemands dépêchés en Suisse, ont révélé «SonntagsBlick» et «Blick».
Son avocat, Valentin Landmann, qu’on ne présente plus en Suisse alémanique, se montre plus bavard que la Berne fédérale. «Mon client a agi légalement au sens du droit suisse. Il devait récolter des informations, sur mandat du Service de renseignement de la Confédération, sur les actions illégales des inspecteurs fiscaux allemands.»
La législation helvétique autorise effectivement la protection de la place économique et financière. Invoquant les procédures judiciaires en cours,...