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Etrangers à la politique étrangère

Victorieuse mardi lors de la primaire de l’Etat de New York, Hillary Clinton est une spécialiste de politique internationale. Tout le contraire de Donald Trump, plus que jamais favori côté républicain, ou de Ted Cruz.

20 avr. 2016, 23:33
/ Màj. le 21 avr. 2016 à 00:01
Republican presidential candidate Donald Trump gestures as he arrives to speak at a New York primary night campaign event, Tuesday, April 19, 2016, in New York. (AP Photo/Julie Jacobson) GOP 2016 Trump

Alexis Rapin

Le fait est bien connu: les électeurs américains s’intéressent très peu à la politique extérieure. Si, en 1992, Bill Clinton délogea George Bush père de la Maison Blanche avec le slogan «c’est l’économie, abruti», à ce jour, aucun candidat n’a remporté une élection sur «c’est la politique étrangère, mon cher».

Les candidats de la primaire présidentielle 2016 l’ont bien compris et semblent avoir préparé leurs campagnes en conséquence: à l’exception d’Hillary Clinton, ancienne diplomate en chef de Barack Obama, les programmes d’affaires extérieures sont, à droite comme à gauche, pour le moins évasifs, et parfois fantaisistes.

D’abord, peu d’entre eux se sont jusqu’ici vraiment frottés aux réalités de la politique étrangère. Chez les républicains, Donald Trump n’a jamais assumé de mandat politique et Ted Cruz n’est sénateur que depuis trois ans. John Kasich peut certes se targuer de 18 ans au sein de la commission des...

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