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Exploration spatiale: plusieurs missions lunaires en 2019, 50 ans après les premiers pas sur la Lune

Rayon astronomie, 2019 est à placer sous le signe de la Lune, 50 ans après la mission Apollo 11. Jusqu’à présent, seuls trois pays sont parvenus à se poser à la surface du satellite terrestre.

03 juil. 2019, 16:10
Lever de Terre sur la Lune. Jusqu'à présent, seuls trois pays sont parvenus à se poser à la surface du satellite terrestre.

Cinquante ans après les premiers pas de l’homme sur la Lune, la surface de notre satellite naturel, un temps délaissée par l’exploration spatiale, suscite à nouveau intérêt et excitation. Ce retour en grâce sera très visible en 2019.

La Chine a démarré fort en faisant alunir en janvier un engin sur la face cachée et encore inexplorée de la Lune, une première mondiale qui confirme son statut de puissance spatiale. Elle avait déjà envoyé fin 2013 l’alunisseur Chang’e-3 (encore en opération) qui avait déployé un robot motorisé Yutu (Lapin de jade) sur la face visible de la Lune.

La sonde Chang’e-4 s’est posée dans le bassin d’Aitken. Equipé de plusieurs instruments, notamment européens, son robot mobile Yutu-2 a commencé à se déplacer sur cette face, invisible de la Terre. «Dans tous les cas, quoi que les Chinois découvrent, l’impact scientifique sera important», estime Michel Viso, de l’agence spatiale française Cnes.

La Chine compte bien poursuivre sur sa lancée et prépare Chang’e-5, une mission de retour d’échantillons lunaires, prévue pour le moment courant 2019.

 

 

Un club fermé

Jusqu’à présent, seuls trois pays sont parvenus à se poser à la surface de la Lune: la Russie, les Etats-Unis et la Chine. Et douze astronautes américains ont foulé son sol lors de six missions entre 1969 et 1972.

L’Inde espère rejoindre le club fermé des pays capables d’alunir en envoyant le 15 juillet prochain la mission Chandrayaan-2, qui comprendra un alunisseur, un robot mobile indien et «un mini-robot européen construit aux Pays-Bas», précise Bernard Foing, astrophysicien à l’Agence spatiale européenne (ESA).

La mission devrait être lancée par l’agence spatiale indienne en février, selon cet expert, directeur du groupe de travail sur l’exploration lunaire internationale (ILEWG). L’Inde avait envoyé une première mission Chandrayaan-1 en orbite autour de la Lune en 2008.

Echec d’Israël

La première sonde israélienne à destination de la Lune s’est écrasée lors de son alunissage, en raison d’une panne de son moteur survenue à la dernière minute, a déclaré jeudi soir le centre de contrôle de la mission. 

L’engin avait été lancé le 22 février depuis la base américaine de Cap Canaveral en Floride, via une fusée Falcon 9 de la firme américaine SpaceX. Il aurait dû alunir après avoir parcouru quelque 6,5 millions de kilomètres, à une vitesse maximale de 10 kilomètres par seconde (36’000 km/h), selon les partenaires du projet.

Le Japon prévoit l’envoi vers 2020-2021 d’un petit atterrisseur lunaire, baptisé SLIM, pour étudier une zone volcanique précise sur le sol lunaire. De son côté la Russie continue à travailler sur la mission robotique Luna 27 qui doit aller explorer les glaces du pôle sud, avec une participation européenne, d’ici à quelques années.

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