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Exposition universelle: Dubaï choisie pour accueillir l'édition 2020

L'édition 2020 de l'Exposition universelle aura lieu à Dubaï aux Emirats arabes unis. La ministre d'Etat Reem Al Hashimy a estimé à 6,5 milliards d'euros les investissements nécessaires pour la construction du site de l'exposition.

27 nov. 2013, 19:03
In this Wednesday Nov. 20, 2013, with the Burj Khalifa, the world's tallest building in the background, vehicles pass by a billboard advertising Dubai as a candidate city for the Expo 2020 in Dubai, United Arab Emirates. The logo for Dubai?s bid to host the Expo 2020 reflects a push by the city?s leaders to avert another financial crisis like the one that brought the city to its knees in 2008. Dubai saw property values slashed by more than half and the city?s government needed a $10 billion bailout from oil-rich neighbor Abu Dhabi in 2009. (AP Photo/Kamran Jebreili)

Dubaï a été désignée mercredi pour organiser l'Exposition universelle 2020, à l'issue de trois tours de scrutin. Les délégués du Bureau international des Expositions (BIE), réunis à Paris, ont accordé 116 voix à la cité-Etat et 47 à sa rivale russe Ekaterinbourg, pour une seule abstention.

Le verdict a été accueilli par les cris de joie et applaudissements de la délégation émiratie, emmenée par le ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis Cheikh abdullah Ben Zayed Al Nahyan. Dubaï a salué cette décision avec un grand feu d'artifice, promettant d'en faire un événement qui "étonnera le monde".

Dès l'annonce du résultat, Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde qui culmine à 828 mètres, s'est illuminée comme un arbre de Noël sous les yeux de nombreux Dubaïotes. Petit port du Golfe jusqu'à la moitié du siècle dernier, la ville s'est imposée en plaque tournante de la région.

Izmir et São Paulo recalées

Les quatre villes candidates, Dubaï, Ekaterinbourg, Izmir et São Paulo, avaient présenté leurs atouts aux délégués des 168 pays membres du BIE, avec des arguments qui se rejoignaient au moins sur l'image de dynamisme et d'adaptation aux défis du futur que chacune d'elles veut incarner.

Izmir (Turquie) a été éliminée au deuxième tour et São Paulo (Brésil) dès le premier tour du vote organisé à bulletins secrets pour choisir la ville qui succédera à Milan, organisatrice de l'Exposition 2015.

Pour l'emporter, Dubaï a misé sur l'image "différente" d'un monde arabe tolérant et ouvert, afin de contrer les réticences liées à l'instabilité au Proche-Orient et aux atteintes aux droits de l'homme dans plusieurs pays de la région.

6,5 milliards d'euros d'investissements

La ministre d'Etat Reem Al Hashimy a estimé à 6,5 milliards d'euros les investissements nécessaires pour la construction du site de l'exposition, entre les aéroports de Dubaï et d'Abou Dhabi, la capitale fédérale.

"Nous avons parcouru un long chemin en deux ans", depuis le dépôt de candidature de Dubaï, "alors imaginez ce que nous pouvons faire en 2020", a plaidé Reem al Ashimi lors d'une présentation pleine d'assurance.

Elle a présenté une série de films au ton futuriste sur la ville-champignon du Proche-Orient, ses infrastructures, la diversité de ses équipements technologiques, "une ville capable de travailler avec le monde et d'accueillir le monde", et notamment avec l'Afrique voisine.

Caution des autorités russes

Ekaterinbourg, ville industrielle de l'Oural, avait mis dans la balance tout le poids des autorités politiques russes: le vice-Premier ministre en charge de l'économie Arkady Dvorkovich avait fait le déplacement pour assurer de "l'engagement total de la Russie" et du "soutien" du président Vladimir Poutine.

Dans une vidéo, le Premier ministre Dimitri Medvedev demandait de "donner une chance à la Russie" sur ce projet dont le thème était "l'esprit global". Le projet insistait sur la richesse culturelle du pays. Le chef d'orchestre Valery Guerguiev était, lui aussi, venu plaider la cause d'Ekaterinbourg.

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