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Facebook: «nous ne vendons pas les données personnelles des gens»

Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a assuré que le réseau social ne vend pas les données personnelles de ses usagers, collectées pour cibler les publicités.

25 janv. 2019, 07:48
M. Zuckerberg a expliqué que la publicité ciblée permet de proposer le service gratuitement.

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a une nouvelle fois assuré jeudi que le réseau social américain ne vendait pas les données personnelles de ses usagers. Cet exercice de pédagogie était destiné à répondre aux critiques récurrentes adressées au groupe.

Dans une tribune diffusée jeudi soir par le Wall Street Journal, Le Monde et d’autres médias européens, M. Zuckerberg a expliqué que la publicité, base de ce modèle, permet de financer le service et donc de le proposer gratuitement.

 

 

Le cofondateur du réseau social justifie la collecte de données personnelles de la façon suivante: «Les gens nous disent que s’ils doivent voir des publicités, celles-ci doivent être pertinentes pour eux». «Pour cela, nous devons comprendre leurs centres d’intérêt», poursuit-il dans la version française du texte, publiée par Le Monde.

Modèle «opaque»

Pour autant, «nous ne vendons pas les données des gens, contrairement à ce qui est souvent rapporté», dit-il encore en réponse à l’une des critiques les plus fréquemment adressées à Facebook, surtout depuis le scandale Cambridge Analytica autour de la fuite de données à l’insu des utilisateurs.

Facebook ne fournit pas les données elles-mêmes aux annonceurs publicitaires ou autres tierces parties. Ce que le réseau social facture, c’est l’accès aux usagers, ciblés grâce aux données personnelles collectées et détenues par Facebook, explique-t-il.

 

 

Avec ces données, Facebook crée «des catégories – par exemple, 'personne aimant le jardinage et vivant en Espagne' – à partir des pages qu’ils aiment ou encore des contenus sur lesquels ils cliquent», ajoute Mark Zuckerberg, reconnaissant que «ce modèle peut sembler opaque».

Les multiples polémiques dont Facebook fait l’objet lui coûtent cher, et pas seulement en matière d’image. Elles l’ont notamment contraint à dépenser des milliards de dollars pour assainir son réseau. Le groupe est aussi rattrapé par les changements d’habitude des consommateurs et à un effet de saturation qui ralentissent sa croissance.

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