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Feu vert à la libération de l'ex-femme de Marc Dutroux

La Cour de cassation belge a donné son feu vert mardi à la libération conditionnelle de Michelle Martin, ex-femme et complice du meurtrier pédophile Marc Dutroux.

28 août 2012, 16:30
Michelle Martin dit vouloir se retirer dans un couvent si elle est libérée.

La Cour de cassation belge a levé mardi les derniers obstacles juridiques à la libération de Michelle Martin. L'ex-femme et complice du meurtrier pédophile belge Marc Dutroux pourra donc quitter sa prison pour rejoindre un couvent.

La plus haute juridiction du royaume a rejeté les recours déposés par les parties civiles et le procureur général de Mons, Claude Michaux, demandant d'annuler la décision du tribunal d'application des peines (TAP) de Mons. Elle les a jugés "irrecevables".

Le 31 juillet dernier, le TAP de Mons avait autorisé Michelle Martin, une ancienne institutrice âgée de 52 ans, à quitter, sous conditions, la prison après avoir purgé seize des trente années auxquelles elle avait été condamnée pour sa participation aux crimes de Marc Dutroux.

Dans un couvent

Mme Martin, incarcérée à la prison de Berkendael à Bruxelles, est libérable immédiatement. Elle doit rejoindre un couvent tenu par des soeurs clarisses à Malonne, près de Namur (sud de la Belgique). Sans rentrer dans les ordres, elle devra y respecter une totale discrétion vis-à-vis de l'extérieur.

L'annonce de sa remise en liberté a provoqué la colère des familles des jeunes victimes du pédophile et relancé le débat sur l'opportunité de rendre incompressibles les peines pour les crimes les plus graves.

La dizaine de soeurs qui vivent au couvent de Malonne ont justifié leur décision d'accueillir Michelle Martin, qui serait devenue très pieuse en prison, par la tradition de l'hospitalité monastique et le principe de miséricorde.

Michelle Martin avait été arrêtée à l'été 1996, en même temps que Marc Dutroux, dont elle a divorcé en 2003. Le pédophile a été condamné à la perpétuité pour l'enlèvement, la séquestration et le viol, entre juin 1995 et août 1996, de six fillettes et adolescentes, ainsi que de la mort de quatre d'entre elles.

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