Des policiers et des gendarmes se sont retrouvés nez à nez à Lyon (centre-est de la France) en marge d'une filature. Les premiers ont pris les seconds pour des malfaiteurs, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier confirmant une information de RTL.
C'est un défaut de communication entre les forces de l'ordre qui est à l'origine de ce quiproquo "rocambolesque" selon la source. En surveillance le 3 décembre pour une affaire de vol à main armée dans un quartier réputé sensible de Lyon, situé en zone police, les militaires (gendarmes) qui portaient des cagoules, ont éveillé les soupçons du voisinage.
Celui-ci a alors alerté les services de police qui n'étaient pas au courant de l'opération des gendarmes. Dépêché sur place, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) a procédé à l'interpellation de l'un des militaires pris pour un malfrat avant que l'officier de gendarmerie en charge du dispositif ne vienne mettre fin à la méprise.
L'incident clos, les militaires ont finalement pu procéder à l'interpellation de l'équipe de braqueurs. La France compte à la fois des policiers qui dépendent du ministère de l'Intérieur et opèrent surtout en zone urbaine ainsi que la gendarmerie qui dépend du ministère de la Défense.