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Fin de la diplomatie nucléaire

Décidée par Trump seul, la mort de Soleimani électrise le Moyen-Orient. Téhéran a annoncé la dernière phase de réduction de ses engagements en matière nucléaire.

06 janv. 2020, 00:01
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La diplomatie nucléaire européenne vis-à-vis de l’Iran ne tenait déjà plus qu’à un fil. L’assassinat du général Soleimani l’a coupé net, torpillant les dernières chances de sauver l’accord conclu en 2015 entre la communauté internationale et la République islamique, le JCPOA, qui devait encadrer et limiter le programme nucléaire iranien. Pour la cinquième fois depuis que les Etats-Unis s’en sont retirés en mai 2018, les responsables iraniens vont annoncer, aujourd’hui, une nouvelle violation de leurs engagements internationaux.

Jusque-là, les mesures de rétorsion, destinées à mettre la pression sur les Européens pour qu’ils convainquent les Américains de lever les sanctions, étaient jugées «graduées et réversibles» par les diplomates français, qu’il s’agisse de la reprise des activités d’enrichissement du site souterrain de Fordow, de la modernisation des centrifugeuses, ou du dépassement du stock d’uranium enrichi autorisé.

Les nouvelles violations, surtout si elles prévoient une reprise de l’enrichissement à 20% ou la...

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