Costa Crociere (groupe Carnival) a assuré qu'il ne restait que «des résidus physiologiques mineurs, impossibles à aspirer sur les parois des réservoirs». La compagnie a précisé qu'il s'agissait «de quantités tellement faibles qu'elles ne représentaient pas un danger réel pour l'environnement».
Par ailleurs, la préfecture de Grosseto (centre) a annoncé que le corps d'une victime retrouvée il y a un mois dans l'épave du paquebot Concordia, près de l'île italienne du Giglio, avait été officiellement identifié vendredi comme celui d'une Allemande.
La victime faisait partie des huit corps retrouvés le 22 février dernier à bord du navire, dont sept avaient été identifiés il y a dix jours. Cinq nouveaux corps ont été découverts jeudi dans l'épave, mais leur identification demandera davantage de temps, selon les secouristes.
Selon un décompte de l'AFP, sur les 32 morts qu'a fait cette catastrophe, 30 corps ont été récupérés, dont 25 ont été identifiés. Il s'agit de dix Allemands, six Français, cinq Italiens, deux Péruviens, un Hongrois et un Espagnol.
Plaintes
Le 13 janvier, le Costa Concordia transportait 4229 personnes, dont 3200 touristes de 60 nationalités différentes et un millier de membres d'équipage, lorsqu'il a heurté un rocher tout près de la petite île du Giglio, située dans un archipel toscan protégé.
Plusieurs collectifs de naufragés se sont créés et des plaintes ont été déposées en Italie, en France et aux Etats-Unis contre Costa Crociere, la compagnie propriétaire du Concordia.
Aux Etats-Unis, 39 passagers ont porté plainte contre le croisiériste Carnival, maison mère de Costa, et lui réclament 520 millions de dollars (472 millions de francs) de dommages et intérêts.
Outre Francesco Schettino, le commandant du Concordia, et son second, Ciro Ambrosio, sept autres employés de la compagnie Costa Crociere, sont poursuivis par la justice italienne dans cette affaire, notamment pour homicide par imprudence, naufrage et défaut de communication aux autorités maritimes.