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Florian Philippot (FN) réclame à Closer 50'000 euros de dommages-intérêts

Après la publication dans Closer de photos de lui en compagnie d'un homme présenté comme "son ami", Florian Philippot, vice-président du Front National, réclame 50'000 euros de dommages et intérêts au magazine de boulevard.

18 déc. 2014, 17:44
Florian Philippot a dénoncé une "atteinte gravissime à (sa) vie privée" et par ailleurs assuré qu'il n'était "pas du tout" difficile de se dire homosexuel au sein du FN.

Florian Philippot, vice-président du Front National, réclame 50'000 euros de dommages et intérêts au magazine de boulevard Closer pour violation de sa vie privée. Cette requête intervient après la publication de photos de lui en compagnie d'un homme présenté comme "son ami", a-t-on appris de source proche du dossier.

L'audience au TGI de Paris, devant le juge des référés - une procédure d'urgence - est fixée au 22 décembre à 09h30, selon la même source.

Florian Philippot réclame aussi à l'hebdomadaire, qui s'est fait une spécialité de révéler la vie privée des politiques, 5000 euros au titre des frais de justice, la publication du jugement en couverture, la suppression du sujet sur le site closermag.fr, l'interdiction de réexploiter les photos ainsi que "de communiquer le contrat et la facture pour l'achat des photos et la communication du tirage et de la diffusion".

Le magazine a publié vendredi, sur quatre pages, des photos du vice-président du FN en compagnie d'un "journaliste de télévision" dont le visage est flouté, ainsi qu'une photo de plus petite taille en Une, avec comme titre "Oui à l'amour pour tous!"

"Atteinte gravissime" à la vie privée

Florian Philippot a dénoncé une "atteinte gravissime à (sa) vie privée" et par ailleurs assuré qu'il n'était "pas du tout" difficile de se dire homosexuel au sein du FN.

L'ami de Florian Philippot a lui affirmé dans une lettre ouverte sur Rue89, écrite sous pseudo, être "la cible de menaces de mort, d'une chasse à l'homme". Il a interpellé Laurence Pieau, la directrice de la rédaction de Closer.

"Ce qui est un problème, Madame Pieau, c'est qu'en m'utilisant pour illustrer l'homosexualité de Monsieur Philippot (...), vous saviez que je serais victime collatérale. Victime non pas de dévoilement d'homosexualité, mais d'amalgames que vous initiez", accuse-t-il, estimant que son image serait "marquée de façon indélébile au sein de (sa) profession".

Laurence Pieau s'est défendue mercredi en expliquant dans une interview au Point.fr que "l'ami de M. Philippot a été flouté 'au maximum' et il n'est jamais arrivé qu'un anonyme ainsi flouté soit identifié".

Plusieurs fois condamné

Closer (groupe Mondadori) a été plusieurs fois condamné pour avoir publié des photos de la vie privée de personnalités politiques. En novembre il a dû verser 10'000 euros à l'ex-ministre socialiste Arnaud Montebourg pour avoir publié des photos volées de lui et de son ancienne collègue du gouvernement Aurélie Filippetti.

Le 27 mars, surtout, le magazine a été condamné au civil à verser à l'actrice Julie Gayet 15'000 euros de dommages et intérêts pour avoir diffusé des photos révélant sa liaison avec François Hollande.

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