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France: 50'000 ''gilets jaunes'' descendent dans les rues des grandes villes pour la huitième fois

Le mouvement des ''gilets jaunes'' se poursuit. Quelque 50'000 participants se sont rassemblés dans les principales villes de France pour la huitième fois. Des heurts ont eu lieu à Paris.

05 janv. 2019, 13:10
/ Màj. le 05 janv. 2019 à 21:03
Les "gilets jaunes" ont investi les places symboliques des grandes villes.

Environ 50'000 "gilets jaunes" ont défilé samedi à travers la France pour "l'acte VIII" de leur mobilisation. La journée a été émaillée de heurts à Paris et dans certaines villes de province.

Le chiffre de 50'000 manifestants, soit bien davantage que les 32'000 mobilisés la semaine dernière, a été annoncé sur LCI par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Ce dernier a minimisé la portée de ce chiffre.

"50'000, ça fait un peu plus d'une personne par commune de France. C'est cela la réalité du mouvement des ‘’gilets jaunes’’ aujourd'hui. Donc on voit bien que ce mouvement n'est pas représentatif de la France", a déclaré le ministre, qui a également condamné les heurts qui ont éclaté en marge des manifestations.

Mairies attaquées

Un peu moins de 50'000 personnes", c'est "à rapprocher des 65'000 lors du dernier week-end avant les fêtes de Noël", a encore dit M. Castaner. Les manifestations "ont été beaucoup plus urbaines" et "si la plupart d'entre elles se sont bien passées, il y a eu quand même en fin de manifestations de nombreuses provocations, de nombreuses agressions", a-t-il dénoncé.

 

 

"Des mairies ont été attaquées, celles de Rennes, de Rouen, des institutions, comme le Tribunal de Grande Instance de Perpignan. Des gendarmeries ont été elles aussi attaquées, des journalistes et des journaux ont été malmenés", a-t-il ajouté, précisant que 56'500 membres des forces de l'ordre avaient été mobilisés dans le pays.

"Institutions solides"

A "ceux qui attaquent, ceux qui brûlent, en veulent à nos institutions, je veux dire de façon extrêmement claire que nos institutions sont solides" et "que notre détermination est totale", a également dit le ministre de l'Intérieur. Celui-ci a fait en début de soirée "un point de situation" avec le Premier ministre Edouard Philippe. "Dans de nombreux endroits, la situation a été de bonne qualité, mais hélas il y a eu cette violence-là", a-t-il ajouté.

 

 

"Il y a eu plein de petits groupes qui se sont éparpillés à différents endroits de Paris en particulier et qui n'ont pas provoqué des forces de l'ordre mais qui ont cherché à casser, à détruire certains véhicules. Les dégâts ont été assez modestes", même si "une douzaine de véhicules ont été brûlés à Paris, c'est inacceptable", a estimé M. Castaner.

Porte-parole évacué

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a été évacué de ses bureaux rue de Grenelle à Paris après une intrusion violente de manifestants avec un engin de chantier dans la cour du ministère, a-t-il affirmé, confirmant une information du Parisien.

 

 

"Il y avait des ‘’gilets jaunes’’, des gens habillés en noir (...) qui ont pris un engin de chantier dans la rue, ont défoncé la porte du ministère (...) et cassé deux voitures. Quand il y a eu l'intrusion on a fait évacuer les personnels", a affirmé M. Griveaux.

"C'est la République qui est visée"

"Ce n'est pas moi qui suis visé, c'est la République", par "ceux qui souhaitent l'insurrection, renverser le gouvernement". Mais "la République tient debout", a souligné le porte-parole.

"C'est inacceptable et j'espère que les vidéos permettront d'identifier et de poursuivre les auteurs, et qu'ils seront très très durement condamnés. Ce qu'ils ont cassé aujourd'hui ce n'est pas mon ministère, ils ont cassé un bâtiment qui appartient aux Français. Ce n'est pas moi qui suis propriétaire de ma charge, ce sont les Français", a-t-il souligné.

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