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France: "Dentiste de l'horreur" condamné à huit ans prison

Surnommé le "dentiste de l'horreur" après avoir mutilé des dizaines de patients en France, le Néerlandais Mark Van Nierop a été condamné mardi à huit ans de prison.

26 avr. 2016, 12:34
En juillet 2012, prétendant avoir le bras paralysé après un accident domestique mais surtout suite aux nombreuses plaintes, Mark Van Nierop avait fermé son cabinet.

Le Néerlandais Mark Van Nierop, surnommé le "dentiste de l'horreur" a été condamné mardi à huit ans de prison par le tribunal correctionnel de Nevers. L'homme de 51 ans a mutilé des dizaines de patients en France.

Le tribunal a ordonné son maintien en détention et a assorti la peine d'une interdiction d'exercer définitive et d'amendes d'un montant total de 10'500 euros (11'550 francs).

Lors du procès en mars, la procureure avait dénoncé le "désastre sanitaire" causé par cet homme de 51 ans, auteur de "violences dont le but ultime était d'obtenir des remboursements" toujours plus importants de l'assurance-maladie. La procureure Lucile Jaillon-Bru avait fait écho à une expertise psychologique selon laquelle la personnalité du prévenu alliait "absence totale de compassion et cupidité".

Recruté par un chasseur de tête, Mark van Nierop s'était installé en 2008 à Château-Chinon, désert médical au coeur de la région du Morvan. Dans son cabinet moderne, il pouvait accueillir "entre 18 et 26 patients par jour", selon lui. Il menait grand train, jusqu'à ce que les plaintes s'accumulent. En juillet 2012, prétendant avoir le bras paralysé après un accident domestique, il avait fermé son cabinet.

 

 

 

Nouvelle audience en vue

Fin 2013, alors mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, le Néerlandais s'était enfui au Canada pour, selon lui, se "suicider". Il y sera arrêté en septembre 2014, tandis qu'il tentait en effet de mettre fin à ses jours. Durant les investigations, il s'avérera qu'il avait déjà fait l'objet de sanctions disciplinaires aux Pays-Bas après des plaintes.

Très attendue par la centaine de parties civiles, l'audience, initialement prévue sur dix jours, n'avait finalement duré que la moitié, le prévenu au visage bouffi restant quasiment mutique dans le box et se bornant à répondre à la plupart des questions par un laconique "pas de commentaire".

Le tribunal a statué sur une partie seulement des préjudices et renvoyé pour le reste à une audience, prévue le 16 juin.

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