La viande retrouvée dans une assiette près du corps d'un vieil homme qu'un ancien militaire français dit avoir tué avant de lui manger le coeur était bien de la chair humaine, a indiqué lundi le parquet de Tarbes. Le cannibale présumé dit avoir "obéi à un message d'origine supérieure".
"Ce sont des morceaux de chair humaine qui ont été retrouvés dans l'assiette", a dit le procureur, qui dirige l'enquête sur le crime commis le 15 novembre à Nouilhan par un ancien caporal de 26 ans. L'homme a dit après son arrestation avoir "obéi à un message d'origine supérieure". Un examen psychiatrique indique qu'il était en plein "délire mystique".
Les analyses ont corroboré jusqu'à maintenant les dires du suspect, aujourd'hui interné en psychiatrie: le jeune homme a dit aux enquêteurs avoir prélevé et mangé, après les avoir faits cuire, le coeur et la langue du nonagénaire qu'il venait de tuer à coups d'outil métallique parce que des voix lui intimaient de le faire.
Les enquêteurs ont effectivement retrouvé sur la table de la viande servie avec des haricots. L'autopsie a depuis confirmé qu'une partie du coeur du vieil homme de 90 ans avait été extraite de la cage thoracique et que la langue avait été sectionnée.
Reste à vérifier que l'ancien caporal a bien mangé la viande après l'avoir cuite. Les analyses ne permettent pas encore de le dire, mais il pourrait y avoir une trace de morsure sur la viande qui achèverait d'accréditer sa version des faits, a dit le procureur.