Des résidus d’hydrocarbures se sont échoués sur des plages françaises, dont celle de Pampelonne dans le golfe de Saint-Tropez, plus d’une semaine après la collision de deux navires au large de la Corse. L’origine de la pollution n’est toutefois pas encore certaine.
«Des résidus importants se sont déposés sur la côte, avec 16 kilomètres impactés», a témoigné mercredi le maire de Ramatuelle, la commune où se situe la plage rendue célèbre par l’actrice Brigitte Bardot. La pollution touche en particulier les banquettes de posidonie, des plantes sous-marines typiques de la mer Méditerranée.
Les plages touchées, celles de l’Escalet et Pampelonne à Ramatuelle, des Salins et de la Moutte à Saint-Tropez, et celle de La Nartelle-Saint Barth à Sainte-Maxime sont désormais fermées au public, a indiqué la préfecture du Var.
Arrivée de nouveaux résidus
«Compte tenu des conditions météorologiques défavorables, on ne peut pas exclure l’arrivée de nouveaux résidus sur le littoral varois dans les prochains jours», a averti la préfecture, en précisant que «des échantillons ont été prélevés afin d’établir avec certitude l’origine de la pollution».
Cette pollution «semble provenir» du pétrole échappé lors de la collision de deux navires au large de la Corse le 7 octobre, avait de son côté déclaré la préfecture maritime de Méditerranée. La plus grande partie du pétrole a pu être aspirée, mais des résidus, «dans des quantités conformes à ce qui était anticipé, se sont mélangés aux herbiers de posidonies rejetés sur les plages», a-t-elle précisé.