Ils sont près d’un millier à s’entasser dans les campements illégaux de Calais, dans le Nord de la France. Ils, ce sont les migrants, sujet de polémique récurrent dans l’hexagone. Pour la plupart d’entre eux, Calais ne doit être qu’une étape, avant une destination supposée plus propice, du point de vue linguistique et économique: le Royaume-Uni.
Mais l’Angleterre post-Brexit n’est guère disposée à recevoir ces exilés, fuyant la faim ou les guerres. Résultat: beaucoup demeurent plusieurs mois à Calais, passant d’un campement à l’autre, dans des conditions sanitaires très difficiles. Sans compter les rixes et autres bagarres, qui se multiplient. Au grand dam de la population locale qui, si elle n’est pas hostile aux migrants en général, vit parfois difficilement cette cohabitation forcée.
Que de passage
Depuis quelques semaines, le gouvernement a décidé de durcir sa politique en la matière: contrôles plus fréquents, interdiction aux associations de fournir de...