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France: Jean-François Copé soutient Sarkozy à la présidence de l'UMP

Le jeu du poker menteur du retour probable de Nicolas Sarkozy en politique a pris un nouveau tour ce mardi. Jean-François Copé, ancien président de l'UMP, ancien ami, puis ennemi de l'ancien président, lui a accordé son soutien dans une éventuelle candidature à la tête du parti.

09 sept. 2014, 16:30
Président de l'UMP, Jean-Francois Copé est fortement contesté à l'intérieur de son parti.

L'ex-président de l'UMP Jean-François Copé a appelé mardi ses partisans à soutenir Nicolas Sarkozy, dont la candidature à la présidence de l'UMP ne fait quasiment plus de doute. Il a souligné qu'il était "100% loyal" à l'ancien président mais "100% libre".

Le député-maire de Meaux, en Seine-et-Marne, s'est entretenu vendredi dernier avec Nicolas Sarkozy, dans les bureaux parisiens de ce dernier. Les relations entre les deux hommes, qui alternent depuis des années entre complicité et défiance, s'étaient dégradées cette année au fil des révélations du dossier "Bygmalion", un système présumé de fausses factures qui aurait servi à masquer des dépassements de frais lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

Les "sarkozystes" ont alors accusé les "copéistes" de les avoir spoliés, tandis que le camp de Jean-François Copé mettait en cause le cercle rapproché de l'ancien président.

L'affaire a contraint Jean-François Copé à démissionner en mai dernier de la présidence de l'UMP. Ce qui a provoqué son isolement et son silence, loin des ambitions qu'on lui prêtait, à l'ombre ou non de Nicolas Sarkozy, en vue de la présidentielle de 2017.

Un tour de France

Mardi, le chantre de la "droite décomplexée" a réuni ses soutiens à l'Assemblée nationale pour une forme de pacte d'apaisement, réaffirmant l'allégeance promise en des temps plus sereins à l'ancien président de la République. Naguère gourmand d'interventions médiatiques, M. Copé est resté très discret depuis sa démission de l'UMP.

Il a expliqué mardi à ses proches qu'il entamerait prochainement un tour de France, à l'abri des médias - une stratégie choisie depuis près de deux ans par son ennemi juré François Fillon - afin d'aller à la rencontre de ses concitoyens et de réfléchir à des "propositions pour la France".

La décision de Nicolas Sarkozy de briguer - ou non - la présidence de l'UMP, lors de l'élection interne du 29 novembre, ne serait plus qu'une question de jours, d'après ses proches.

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