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France: joggeuse retrouvée morte, le mari avoue avoir tué son épouse

Le mystère autour de la joggeuse retrouvée morte en France s'éclaircit. Placé en garde à vue, le mari est finalement passé aux aveux. Il a expliqué avoir tué son épouse par accident.

30 janv. 2018, 18:42
La jeune femme a été victime de violences, de coups et elle a été étranglée.

Placé en garde à vue depuis lundi, Jonathann Daval a avoué mardi le meurtre de son épouse Alexia, dont le corps avait été retrouvé fin octobre dans un bois dans l'est de la France, a-t-on appris mardi auprès de ses avocats.

L'informaticien de 34 ans, "a reconnu avoir tué son épouse, mais il a dit que c'était un accident, qu'il ne voulait pas et il regrette", ont indiqué à l'AFP ses avocats Mes Ornella Spatafora et Randall Schwerdorffer.

Emoi dans toute la France

L'étau s'était resserré autour du mari de la joggeuse de 29 ans. Son propre avocat a concédé un peu plus tôt ce mardi qu'il n'était "pas soupçonné par hasard". L'arrestation lundi matin de son mari constitue un rebondissement spectaculaire dans ce fait divers qui avait suscité un émoi national et des hommages à la victime dans plusieurs villes de France.

 

En garde à vue, prolongée mardi, le mari a longtemps maintenu "rigoureusement sa version", selon laquelle il n'avait rien à voir avec l'assassinat de son épouse. Mais cette version présente des éléments "gênants", reconnaissait son avocat Randall Schwerdorffer.

"On nous a apporté des éléments qui (...), effectivement, posent des véritables questions et (le mari) n'est pas soupçonné par hasard, c'est une réalité", a déclaré le conseil devant la presse. Pour lui, "l'étau se resserre violemment" autour de son client, qui est la première personne placée en garde à vue dans cette affaire.

C'est le mari qui avait alerté les gendarmes le 28 octobre de la disparition de sa femme, partie courir selon lui, mais aucun témoin ne l'a vue ce jour-là. La nuit précédant la disparition, un voisin a affirmé avoir entendu une voiture sortir du domicile du couple et le dispositif de traçage dont était équipé l'utilitaire professionnel du mari l'atteste, a indiqué une source proche du dossier.

Des traces de pneus correspondant à la voiture auraient également été retrouvées près du corps de la jeune femme, a précisé l'avocat du suspect.

Dispute conjugale

Les enquêteurs explorent l'hypothèse d'une "dispute conjugale qui aurait mal tourné". Lors de sa première audition, en tant que simple témoin, le mari avait évoqué une dispute avec sa compagne la veille de sa disparition. L'altercation expliquait, selon lui, les marques de griffures, voire de morsures visibles au niveau de ses bras et de ses mains.

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