L'ancien ministre UMP Georges Tron a été renvoyé devant une cour d'assises pour viol aggravé et agression sexuelle aggravée à la suite des plaintes de deux anciennes employées de sa commune de Draveil (Essonne). Il avait bénéficié il y a un an d'un non-lieu dans ce même dossier.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a infirmé l'ordonnance et décidé lundi de son renvoi. Brigitte Gruel, son ex-adjointe à la culture à Draveil, est pour sa part renvoyée devant les assises de l'Essonne pour viol aggravé sur l'une des plaignantes, complicité de viol aggravé sur la seconde et agressions sexuelles aggravées, a-t-on précisé de même source.
Georges Tron, 57 ans, maire de Draveil et ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion par personne ayant autorité.
Réflexologie plantaire
Il y a un an, les juges d'instruction avaient estimé que l'information n'avait pas réuni de charges suffisantes et avaient rendu une ordonnance de non-lieu, suivant les réquisitions du parquet d'Evry.
L'ex-ministre, se disant adepte de la réflexologie plantaire, avait reconnu durant l'enquête avoir caressé les pieds des plaignantes, tout en se défendant d'avoir eu des relations ou même des intentions sexuelles.