Votre publicité ici avec IMPACT_medias

France: l'assaillant et meurtrier présumé de la maison de retraite a été arrêté

Vendredi, la police française a mis la main sur l'homme qu'elle suspecte d'avoir attaqué une maison de retraire pour religieux jeudi soir, tuant une femme de 54 ans.

25 nov. 2016, 19:20
Un homme encagoulé et armé d'un couteau avait fait irruption dans une maison de retraite pour religieux.

L'enquête avance sur le meurtre jeudi soir d'une employée dans une maison de retraite du sud de la France. Le principal suspect, un homme de 47 ans habitant la région, a été arrêté vendredi soir, selon les autorités. Ce crime n'est pas lié au terrorisme islamiste.

L'arrestation a eu lieu "sans incident", a précisé le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret. L'homme devait être placé dans la foulée en garde à vue.

Ce père de deux enfants avait servi dans les troupes parachutistes, mais n'était pas militaire de carrière. Il avait travaillé, "il y a longtemps", dans cette maison de retraite, selon une source proche du dossier. Sans emploi, il vivait de petits travaux, notamment en réparant des vélos.

Dès vendredi matin, le procureur avait annoncé s'orienter "sur une piste locale, de quelqu'un qui était dans l'entourage de cette maison" de retraite pour religieux située à Montferrier-sur-Lez, près de Montpellier. "Il n'y a aucun élément qui permette de rattacher les faits à du terrorisme islamiste", avait-il souligné.

"On ne peut pas à cet instant être précis sur les motivations de l'auteur", avait déclaré le procureur à la presse, avant l'arrestation. Mais "il n'y a aucun élément qui permette de rattacher les faits à du terrorisme islamiste", a-t-il dit à la presse.

 


 

Pensionnaires indemnes

La découverte d'un véhicule près de l'établissement a orienté les enquêteurs sur la piste de cet homme qui résidait dans une commune distante d'une quinzaine de kilomètres. A l'intérieur du véhicule se trouvait notamment une arme factice et d'autres éléments ayant permis l'identification du suspect, selon M. Barret. Plus d'une centaine de gendarmes et policiers s'étaient mobilisés.

C'est jeudi soir vers 21h45, qu'une femme avait donné l'alerte aux gendarmes. Elle leur avait expliqué avoir "été agressée par un homme qui (l'avait) ligotée et laissée là", a relaté M. Barret au cours d'un point de presse.

Dans la lingerie, alors qu'ils effectuent une reconnaissance de l'établissement, les gendarmes découvrent le corps d'une "lingère (...) vraisemblablement tuée de plusieurs coups de couteau", a-t-il poursuivi. En revanche, aucun des 59 pensionnaires présents dans l'établissement au moment des faits n'a été blessé ou touché.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias