Votre publicité ici avec IMPACT_medias

France: la petite Vanille tuée par sa mère le jour de son anniversaire

Enlevée vendredi par sa mère, Vanille, une petite fille d’un an, a été retrouvée morte dimanche à Angers. La mère avait prémédité son passage à l’acte.

10 févr. 2020, 19:25
Lundi soir, la garde à vue était "toujours en cours". (illustration)

La petite Vanille, retrouvée morte dimanche à Angers dans un conteneur à vêtements, a été tuée par sa mère qui a prémédité son passage à l’acte le jour de l’anniversaire de l’enfant, a annoncé lundi le procureur d’Angers Eric Bouillard.

L’autopsie de l’enfant d’un an, lundi après-midi, «confirme le décès (de l’enfant) dans un délai qui est conforme à ce qui dit la mère» et «par procédé d’étouffement», a indiqué le procureur en conférence de presse. «La date anniversaire de Vanille était le 7 février, jour de son décès, que (la maman) a mis à profit pour son passage à l’acte», a-t-il ajouté.

«Le mobile du passage à l’acte semble être lié à son départ du centre maternel (où elle était hébergée, NDLR), départ qui lui avait été annoncé, nous dit-elle, le 3 décembre 2019, jour où elle a décidé, par divers moyens (…) de donner à la mort à son enfant», a détaillé M. Bouillard.

 

 

Selon le procureur, «entre le 3 décembre et le 7 février, aucun signe ne nous permettait de penser que ce passage à l’acte était envisagé par la maman, au contraire».

«Les éducateurs décrivent une évolution positive d’une maman qui s’investissait de plus en plus dans le lien (…) et qui avait rassuré les personnes qui l’encadraient» en affirmant qu’elle avait «un hébergement», a ajouté le magistrat.

Un assassinat

Lundi soir, la garde à vue était «toujours en cours». Elle doit prendre fin mardi matin pour une présentation à un juge d’instruction pour des faits «d’homicide volontaire aggravé» en tant que mère de la victime, mineure de quinze ans. Les faits présentés étaient «prémédités» et «relèvent de la qualification juridique d’assassinat», a souligné le procureur.

La mère, âgée de 39 ans, qui présente des troubles psychiatriques importants, avait quitté son foyer vendredi à 11h00. Elle aurait dû ramener sa fille à 17h30 à sa référente de l’aide sociale à l’enfance (ASE) où la petite fille était placée.

Après déclenchement du dispositif «alerte enlèvement», elle avait été retrouvée seule dimanche matin dans un hôtel de Nantes, avouant en garde à vue avoir donné la mort à son enfant vendredi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias