Une voiture officielle de l'Assemblée nationale à Paris, empruntée par le député socialiste Olivier Faure, a été la cible de tirs de plomb lundi soir. Mais l'élu, qui n'était pas à l'intérieur du véhicule, a minimisé l'accident. Il a assuré mardi qu'il n'était aucunement visé par cette attaque.
"Ce n'était pas mon chauffeur, ce n'était pas ma voiture, je n'étais pas dedans et je n'étais pas devant chez moi. C'est le fait du hasard. J'étais tout sauf visé", a-t-il expliqué à l'agence Reuters. "Il n'y a pas de quoi en faire un plat", a-t-il rajouté.
Olivier Faure s'était fait conduire chez un proche, dans le XIIIe arrondissement de Paris, par une voiture de l'Assemblée nationale, entre 20h30 et 21h00. Pendant qu'il était chez cette personne, le chauffeur a entendu les impacts de deux plombs sur la porte et l'aile avant gauche de la voiture à l'arrêt et a averti la police.
A l'arrivée des policiers, une habitante du quartier s'est manifestée pour dire aux enquêteurs qu'elle avait reçu un plomb dans le mollet vers 18h00 le même jour, selon des sources policières et judiciaires.
Selon de M. Faure, cette femme, touchée au moment où elle promenait son chien, n'a été que légèrement blessée. "Tout ça s'est passé sur 50 mètres", a précisé le député, qui a imputé ces tirs mystérieux à un déséquilibré ou à l'acte d'inconscience "de jeunes qui voulaient s'amuser".