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Jungle de Calais: 1500 mineurs attendent encore de voir de quoi leur avenir sera fait

Seuls 1500 mineurs rassemblés occupent encore la Jungle de Calais, ce qui empêche les autorités de raser la zone. La France espère qu'ils rejoindront la Grande-Bretagne, qui a déjà accueilli un grand nombre de mineurs.

31 oct. 2016, 07:02
La Jungle ne sera pas rasée lundi comme prévu, puisque 1500 mineurs n'ont toujours pas été affectés à un autre centre.

La "jungle" de Calais, dans le nord de la France, démantelée en une semaine, devait finir d'être rasée ce lundi. Reste un centre provisoire qui accueille encore quelque 1500 mineurs. La France espère qu'ils rejoindront la Grande-Bretagne.

Une enfilade de caravanes a été placée près de l'entrée du bidonville en vue d'un envoi vers la déchetterie, tandis que des lieux tels que des mosquées ou des églises improvisées seront détruits en dernier, ont indiqué les autorités locales.

Seuls quelque 1500 mineurs rassemblés dans un centre d'accueil peuplent encore la zone désertée, en attendant l'instruction de leur dossier de réunification familiale pour la Grande-Bretagne. 

 
"Ils seront très rapidement acheminés vers d'autres centres", a promis samedi François Hollande. Le président français a indiqué s'être "entretenu avec la Première ministre britannique Theresa May pour que les Britanniques accompagnent ces mineurs dans ces centres et puissent prendre leur part pour ensuite les accueillir au Royaume-Uni".

"Plusieurs centaines d'enfants et de jeunes seront conduits au Royaume-Uni dans les prochains jours et semaines", a réagi ce week-end le gouvernement britannique, en rappelant avoir déjà "transféré un grand nombre de mineurs non accompagnés au Royaume-Uni".

Prochaine étape Paris 

La "jungle" de Calais démantelée, les autorités françaises ont maintenant l'intention de s'attaquer dès cette semaine au démantèlement d'un autre camp d'environ 2000 migrants dans les quartiers nord de Paris.

 

Ces personnes "ont droit à la protection", a déclaré samedi le Premier ministre français Manuel Valls. "Le pays de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, 66 millions d'habitants, 5e puissance économique mondiale, ne pourrait pas, aux yeux du monde, ne pas être capable d'assurer sa tradition d'accueil", a-t-il dit.

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