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France: le président François Hollande assure que le pays "va mieux"

Sur le gril ce jeudi soir sur France 2, le président François Hollande, au plus bas dans les sondages de popularité à une année de la présidentielle, a affirmé que la France allait mieux. Il a également défendu la nouvelle loi sur le travail et assuré qu'il allait poursuivre ses réformes.

14 avr. 2016, 21:38
Contesté, François Hollande a tenté de défendre son bilan devant les caméras de France 2.

Moderniser le pays tout en protégeant le modèle social": confronté à une impopularité sans précédent, François Hollande a défendu son bilan jeudi soir sur France 2, proclamant que la France "va mieux".

"Il y a plus de croissance, moins de déficits, moins d'impôts, plus de marges pour les entreprises, plus de pouvoir d'achat pour les salariés. Voilà pourquoi je vais poursuivre jusqu'au bout", a déclaré le président lors de "Dialogues citoyens" sur France 2.

Alors qu'il fait de nouveau l'objet d'un procès en indécision après des reculades sur plusieurs réformes, François Hollande a affirmé qu'il ne renoncerait pas à la réforme du Code du travail. Ce texte "ne sera pas retiré" même s'il peut y avoir des "corrections" au Parlement.

"Discuter, concerter (...) ce n'est pas céder à la rue", a-t-il fait valoir", alors que des organisations de jeunesse et des syndicats appellent depuis plusieurs semaines à manifester pour le retrait du projet de loi, qui sera débattu début mai à l'Assemblée nationale.

La version présentée en conseil des ministres n'est "pas celle qui avait été initialement préparée, mais moi j'entends, je participe aussi du dialogue, je ne me fige pas dans des positions et j'essaie de trouver le bon équilibre", a dit le locataire de l'Elysée.

Poursuivre les réformes

Rappelant que "90% des embauches" se faisaient actuellement en CDD, M. Hollande a expliqué que l'objectif de la loi travail était "qu'on puisse embaucher avec un contrat à durée indéterminée et qu'on puisse clarifier les règles pour les salariés, clarifier les règles pour les employeurs".

D'une manière générale, le président de la République a soutenu qu'il mènerait les réformes en cours "jusqu'au bout", en décalage avec son ministre de l'Economie Emmanuel Macron. Celui-ci a déclaré quelques heures plus tôt à Londres que l'exécutif avait décidé d'"arrêter une partie des réformes", sans préciser lesquelles.

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