Les militants du principal parti de droite votent ce dimanche pour élire leur président, dans un scrutin qui oppose M. Fillon et l'actuel secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Mme Tabarot a elle évoqué sur la chaîne de télévision BFM-TV "de grosses difficultés dans les bureaux de vote des Alpes-Maritimes".
Accusation
"Sur Cannes, la liste électorale a été coupée en trois, ce qui ne permet pas donc d'exercer un vrai contrôle (...), ensuite sur Nice, nous avons eu des difficultés avec des procurations vierges qui étaient distribuées à l'intérieur du bureau de vote pendant le déroulement du scrutin, et puis de fausses procurations aussi, qui ont d'ailleurs été saisies par l'huissier", a-t-elle ajouté.
"Ce sont des attaques purement scandaleuses qui n'ont pas lieu d'être", a déclaré sur BFM-TV Eric Ciotti, directeur de campagne de l'ancien Premier ministre.
"Que ceux qui craignent le résultat final n'essaient pas de le discréditer par avance", a-t-il ajouté en référence aux sondages qui prédisent systématiquement la victoire de François Fillon.
Souhait récemment
Sur Twitter, le député des Alpes-Maritimes et maire de Nice Christian Estrosi a affirmé que la fraude n'existait "ni à Nice, ni ailleurs". "La fraude et le mensonge n'existent pas chez nous", a-t-il écrit.
"Ce sont les règles que Jean-François Copé imposent qui font que c'est un parcours du combattant pour que les militants votent!", a-t-il ajouté.
Les résultats devaient être proclamés tard dans la nuit par la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales, qui s'est engagée à garantir la transparence d'un vote sur lequel pèsent des soupçons d'irrégularité dans les deux camps.