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France: les "gilets jaunes" dans la rue à l'aube d'un mois crucial

Le mouvement de contestation sociale des ''gilets jaunes'' s'est poursuivi samedi en France. A 14h, le ministère de l'Intérieur comptabilisait 5’600 manifestants dans toute la France, dont 1’320 à Paris.

02 mars 2019, 20:03
/ Màj. le 02 mars 2019 à 22:56
A Paris, les manifestants ont entamé à la mi-journée dans le calme un parcours de 12 kilomètres.

Près de 40'000 "gilets jaunes", selon les autorités, ont manifesté samedi dans toute la France. Ils voulaient rester mobilisés deux semaines avant la fin du "Grand débat" lancé par le président Emmanuel Macron pour tenter d'apaiser la situation.

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Si, à Paris, ils ont entamé à la mi-journée, dans le calme, un parcours de 12 kilomètres, sous haute surveillance policière, ce 16e samedi de manifestations depuis la mi-novembre a été marqué par des heurts dans plusieurs autres grandes villes. En fin de journée, le ministère de l'Intérieur comptabilisait 39'300 manifestants dans toute la France, dont 4’000 dans la capitale.

A Lyon, où plus de 2’000 "gilets jaunes" ont défilé, la situation s'est tendue aux abords de la place Bellecour, en plein centre-ville, quand la foule a tenté de forcer un barrage de gendarmes à l'entrée d'une artère commerçante. Elle a été dispersée par des tirs de gaz lacrymogène, mais de nouveaux affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre ailleurs dans la ville.

D'autres rassemblements ont été organisés dans la région et ils étaient notamment 800 à Dijon, où des échauffourées ont aussi éclaté. Manifestations également à Nice (sud-est), Strasbourg (est), Lille (nord), où quelques incidents se sont produits, et Nantes (ouest), où de nombreuses dégradations ont été signalées par la préfecture.

 

 

D'après un photographe, des bouteilles en plastique contenant de l'acide ont été jetées sur des forces de l'ordre, qui ont répliqué par du gaz lacrymogène.

Gare envahie à Bordeaux

Les "gilets jaunes" étaient plusieurs milliers à Bordeaux, dont la gare a été brièvement envahie, et à Toulouse (sud-ouest), où le rendez-vous a donné lieu à des heurts avec les forces de l'ordre. Pierre Rivière, un artisan, y assurait que la mobilisation "ne faiblira(it) pas avant la fin du "Grand débat"".

 

 

Les manifestants placent beaucoup d'espoirs dans la mobilisation prévue pour le samedi 16 mars, présenté comme une journée-clé qui coïncidera avec la fin du "Grand débat" national mis en place le 15 janvier par le chef de l'État français.

Ce dernier, honni par les "gilets jaunes", qui scandent depuis des semaines "Macron démission !", a pris l'initiative d'une consultation nationale sans précédent, d'une durée de deux mois, pour tenter de répondre à leur colère en recueillant les doléances des Français.

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