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France: les habitants des villes Front national très largement satisfaits de leur choix

En moyenne, trois habitants sur quatre des dix villes françaises dirigées par un maire du Front national sont satisfaits de leur choix. Et ce, même qui plus de la moitié d'entre eux estiment que leur maire est "sectaire"...

12 mars 2015, 17:58
Les habitants des villes tenues par le parti de Marine Le Pen ne semblent pas regretter leur choix.

Les habitants de la dizaine de villes qui ont élu un maire Front national il y a un an se déclarent satisfaits à 73% de leur choix. Ce score est plus élevé de dix points en moyenne que ceux de villes comparables dirigées par des élus d'autres bords politiques.

Un sondage Ifop-Fiducial pour iTELE, Sud Radio et Paris Match diffusé jeudi montre que seuls 27% des habitants des villes "frontistes" (Beaucaire, Béziers, Cogolin, Fréjus, Hayange, Hénin-Beaumont, Le Luc, Le Pontet, Mantes-la-Ville et Villers-Cotterêts) se disent plutôt ou très mécontents.

Mais 34% d'entre eux se disent toutefois "choqués" par certaines mesures prises par leur maire, comme la fin de la gratuité dans les cantines dans certaines villes. De même, 58% des sondés estiment que leur maire est "sectaire", 20 points de plus que pour l'ensemble des communes.

Autorité et dynamisme

Les traits d'image des maires FN sont le plus souvent l'autorité (82%) et le dynamisme (81%). Leurs administrés sont 60% à souhaiter leur réélection, trois points de plus que dans les autres villes comparables.

Les personnes interrogées dans les villes FN donnent un satisfecit à l'action menée sur des thématiques comme la propreté (77%) ou la sécurité (73%) et sont 72% à estimer que l'argent public y est bien utilisé, contre 59% dans des villes de même taille tenues par des maires d'autres partis.

Ils estiment aussi à 52% que les médias donnent une mauvaise image de leur ville.

"Socle traditionnel"

Le maire Front national de Hénin-Beaumont et vice-président du parti Steeve Briois s'est réjoui de ces résultats. "C'est la preuve que la satisfaction prime également chez beaucoup de ceux qui n'ont pas voté pour nous et donc que nous avons convaincu au-delà de notre socle traditionnel."

Pour effectuer ce sondage du 5 au 10 mars par téléphone, l'Ifop a choisi un échantillon de 911 personnes, représentatif de la population des villes administrées par un maire issu ou soutenu par le Front national et un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population des villes de 10'000 à 100'000 habitants pour effectuer une comparaison.

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