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France: la France et l'Italie s'associent pour une réforme de l'Union européenne

L'homme d'Etat italien, Paolo Gentiloni a fait une visite à l'Elysée. Il en ressort une volonté de cohésion entre la France et l'Italie pour un réforme de l'Union européenne. Emmanuel Macron souhaite également apporter son soutien face à la crise migratoire.

21 mai 2017, 21:40
Le président français a également déclaré être conscient de la pression migratoire à laquelle doit faire face l'Italie.

Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni ont affirmé dimanche à Paris leur volonté de réformer ensemble l'Europe et d'aller vers davantage de convergence. Deux objectifs affichés: mieux faire face à la crise des migrants et faire converger les économies de la zone euro.

Avant un dîner à l'Elysée, le président français a réitéré au côté du Premier ministre italien Paolo Gentiloni son engagement à travailler pour cela avec ses partenaires, au premier rang desquels l'Allemagne et l'Italie. Il a souhaité des avancées rapides sur les migrations, la révision de la directive sur les travailleurs détachés, la protection contre le dumping commercial et les règles concernant les achats publics.

"Je sais les défis que l’Italie a eu à vivre en matière de migrations, nous allons en parler, je pense d’ailleurs que nous n’avons pas suffisamment tôt entendu les cris d’alerte qui étaient lancés par l’Italie", a dit le président français.

"Mon souhait, c’est qu’on puisse aller au-devant d’une vraie réforme du droit d’asile et des règles qui sont aujourd’hui les nôtres pour mieux protéger les Etats qui sont les plus soumis à cette pression migratoire", a-t-il ajouté.

 

 

Vers une union fiscale et bancaire

A plus long terme, il a défendu sa volonté de bâtir une feuille de route pour la réforme de l'Union européenne et de la zone euro, d'abord avec l'Allemagne. Le but serait de parvenir à la création, à terme, d'"une capacité budgétaire commune".

Le chef du gouvernement italien a de son côté souhaité l'établissement d'une politique migratoire commune en Europe et "le développement de notre union monétaire de plus en plus vers une union fiscale et bancaire". "Ce ne sera pas un processus immédiat, mais l'important c'est de pouvoir commencer et aller dans la bonne direction", a-t-il ajouté.

Enrayer le populisme

Entré en fonction le 14 mai, le président français s'est fixé comme priorité de relancer la construction européenne. Il a déjà rencontré la chancelière allemande, Angela Merkel, lundi dernier à Berlin et le président du Conseil européen, Donald Tusk, mercredi à Paris.

Pour relancer l'Europe, M. Macron et Mme Merkel sont convenus de travailler sur les projets communs de court terme évoqués ce dimanche. Ils veulent aussi établir cette feuille de route pour approfondir l'Union européenne et la zone euro afin d'enrayer le populisme.

Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sont d'ailleurs attendus à Berlin lundi. Ils doivent rencontrer leurs homologues respectifs, Wolfgang Schäuble (Finances) et Sigmar Gabriel.

Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni se retrouveront vendredi et samedi au sommet du G7, à Taormine (Sicile), qui réunira les dirigeants de sept nations parmi les plus riches de la planète.

 

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