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France: les suspects islamistes devant le juge

Douze islamistes présumés seront présentés à un juge d'instruction mercredi à Paris.

10 oct. 2012, 07:37
terrorisme

Des islamistes présumés ont été arrêtés samedi en France lors d'une opération anti-terroriste visant un réseau jihadiste menée dans le cadre d'une enquête sur un attentat commis le 19 septembre contre une épicerie juive.

Le parquet va ouvrir une information judiciaire, sans doute pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
 
Ce délit passible de dix ans de prison. L'attaque de l'épicerie juive pourrait recevoir une qualification criminelle, punie plus sévèrement.
 
On ignore si tous les suspects seront poursuivis. Le principal responsable présumé de ce qui est présenté par l'accusation comme une "cellule" terroriste, est mort samedi passé quand les policiers venus l'arrêter à Strasbourg ont riposté à ses tirs de 357 Magnum.
 
Des traces de l'ADN de cet homme ont été trouvées sur la cuiller de la grenade qui a été lancée le 19 septembre sur une épicerie casher de Sarcelles, dans la banlieue nord de Paris.
 
Au cours des perquisitions, la police avait saisi de l'argent liquide (environ 33'000 francs), "quatre testaments", ainsi que de la littérature islamiste et une "liste d'associations israélites en région parisienne", avait annoncé samedi le procureur de Paris François Molins.
 
Jeunes gens
 
Le groupe est composé, en l'état du dossier, exclusivement de jeunes Français (onze hommes et une femme) d'une vingtaine d'années avec pour certains un casier judiciaire.
 
Ils n'ont apparemment pas effectué de formations militaires à l'étranger mais certains auraient reçu une formation idéologique.
 
"Incontestablement, des séjours en Tunisie ou en Egypte ont conforté les parcours des interpellés de samedi. Il semblerait bien que certains d'entre eux avaient le projet d'aller combattre en Syrie.
 
Nous devons donc améliorer la capacité du suivi de ces itinéraires", a dit le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls dans un entretien à "Paris Match".
 
Surpopulation carcérale
 
Ce phénomène de radicalisation "franco-français" est imputé par les autorités aux prisons françaises, où la surpopulation favoriserait la propagation d'idées extrémistes.
 
Le ministère de l'Intérieur envisage d'agir en prison par une meilleure sélection des imams ou aumoniers.
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